L’Eau et les Résonances Cosmique
Les travaux de Jeanne Rousseau relèvent d’une grande cohérence et d’un esprit de synthèse. Ils n’ont rien de théorique mais se fondent sur des constatations répétées, en biologie comme en physique du globe. Ses recherches ont permis de jeter de nombreux ponts entre notre terre et l’immense univers qui conditionne l’existence terrestre.
Si certains résultats nous paraissent éloignés de nos conceptions actuelles, il appartient à chacun de les examiner objectivement et de vérifier s’ils n’apportent pas quelque chose de nouveau. Certaines notions abordées ici nécessiteraient de plus longs développements : les marées, la baignoire «hydrospire», l’origine des couleurs, le cône ionosphérique qui entoure la terre, etc.
MdG : Comment vous est venue l’idée que l’eau, devenue si banale de nos jours pouvait avoir des propriétés aussi déterminantes pour notre Santé et pour la compréhension fondamentale de notre environnement ?
J. Rousseau : Les premières observations que j’ai faites dès 1942 sur l’urine de patients ont rapidement remis en cause ce que j’avais appris au cours de mes études. On savait qu’une brusque et intense chute du pH se produisait toujours chez le malade lors de crises aiguës.
Puis la crise passée, le pH revenait à son niveau normal. J’en concluais donc que ce niveau devait rester constant lorsque tout allait bien. Or il n’en était rien. Des variations se produisaient à intervalles réguliers. Et ces intervalles suivaient manifestement les cycles de la lune. De multiples relevés faits sur différents milieux liquides : urines humaines ou animales, plantes, terre, eau de différentes sources, eau de mer, etc. montraient que le seul lien commun entre toutes ces observations était … l’eau. C’est donc indirectement que je me suis intéressée à cet élément.
MdG : En collaboration avec Louis-Claude Vincent, vous avez forgé des outils qui auraient pu être d’une grande aide dans le diagnostic et l’amélioration de facteurs de santé. Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?
J. Rousseau : Au début des années 60, j’ai eu la possibilité d’étudier l’eau provenant de quatre sources situées à Font-Romeu dans les Pyrénées. Deux sources étaient normales, alors que les deux autres, situées sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, étaient réputées miraculeuses.
Les mesures effectuées sur ces deux sources étaient très particulières. L’eau sortait directement du rocher à une température constante de 4°C, été comme hiver. Or cette température correspond exactement au point d’inversion du pH de l’eau : négatif au-dessus, (milieu alcalin), positif au-dessous (milieu acide).
L’eau est alors à son maximum énergétique. De plus, lors du solstice d’été de cette même année, il fut impossible d’effectuer la mesure de la résistivité électrique, l’aiguille du bioélectronimètre oscillant d’une extrémité à l’autre du cadran. L’eau des deux sources entrait littéralement en vibration.
Ce phénomène particulier suscita alors en moi le questionnement suivant : «Comment reproduire dans une baignoire les conditions de mouvement et de température propres à ces eaux dites miraculeuses ?». La réponse fut de reconstituer ce point d’inversion de deux pôles au sein d’une masse liquide en mouvement. L’eau située dans la zone interpolaire devrait alors hériter des mêmes propriétés que pour les eaux «miraculeuses». Les deux pôles furent générés grâce aux propriétés des mouvements tourbillonnaires.
En effet, un tourbillon agit comme un aimant. Deux systèmes tourbillonnaires évoluant en sens inverse à la même vitesse engendrent un système aimanté bipolaire au sein de la masse liquide. Le pôle positif est formé par l’un des tourbillons, le pôle négatif par l’autre. La baignoire hydrospire était née. Les premiers résultats furent très encourageants. On constatait essentiellement une élimination abondante, soit par la peau (désincrustation), soit par la vessie, soit par les intestins. Et là où il y a moins de toxines dans l’organisme, cela ne peut qu’aller mieux.
MdG : Compte tenu de vos expériences sur les sources miraculeuses, dont celle de Lourdes, pensez-vous que l’eau ait une action sur l’âme humaine, comme les grandes religions l’ont exprimé ? Pensons simplement au baptême des chrétiens.
J. Rousseau : Les eaux miraculeuses proviennent de sources considérées comme sacrées. Elles sont très pures, ce qu’indique leur haute résistivité électrique. Certaines, comme celles de Font-Romeu (qui signifie fontaine du pèlerin), ont des propriétés thermales et thermiques exceptionnelles, comme je l’ai déjà dit.
D’autres doivent leurs propriétés à certaines particularités telluriques du sol, ou encore à des jonctions de courants génératrices de circuits tourbillonnaires.
Lourdes, selon toute vraisemblance, répondait à ces particularités. Une religieuse que j’ai rencontrée disait : «C’est incroyable ce qu’il pouvait y avoir alors de miracles. » Depuis, maintes transformations facilitant l’accès des pèlerins à la grotte de Massabielle ont favorisé l’essor commercial de la petite cité pyrénéenne, mais malgré le nombre croissant de pèlerins le nombre de «miracles» est allé décroissant. Les modifications apportées n’ont pas su respecter les particularités des lieux, et nul n’a songé à remonter des effets aux causes.
Cela montre que la religion d’origine comportait une science de tradition, une connaissance profonde de la nature et de la vie, qui conférait une véritable puissance aux initiés qui en étaient dépositaires. L’eau c’est la vie, dans son essence même.
MdG : Pour parler des forces à l’œuvre dans la nature, on évoque d’une part souvent les demi-dieux de l’Antiquité qui portent le même nom que des planètes : Jupiter, Mars, Vénus, etc. Qu’en pensez-vous ?
J. Rousseau : Oui, à une époque, on a divinisé les forces de la nature. Cette nature reprendra un jour ses droits et nous n’aurons alors plus le choix que d’avancer en collaboration avec elle.
MdG : Des systèmes tourbillonnaires, vous dites : «Nous sommes confrontés à l’immensité d’un monde immatériel de nature énergétique.» Ce monde dont vous parlez n’est-il pas lui-même conditionné par la force originelle ?
J. Rousseau : Tout l’univers est conditionné par la loi de l’électromagnétisme. Il s’agit de deux composantes, l’une de nature magnétique, l’autre de nature électrique, de systèmes bipolaires (un pôle positif, un pôle négatif) qui fonctionnent en sens inverse et dans lesquels la composante électrique agit toujours comme un frein de la composante magnétique.
Ces systèmes ont forcément un seul point directeur. Je ne sais pas quelle est sa forme. Est-ce le Créateur ? Est-ce Dieu ? En tout cas, ce sont des constatations maintes fois répétées qui relèvent de l’évidence.
MdG : Vous parlez de deux formes d’eau dans l’organisme animal ou humain : une eau circulante et une eau intégrée aux cellules. Comment communiquent-elles ?
J. Rousseau : Nous avons ici une manifestation de la bipolarité de la matière. Dans l’organisme, l’eau existe sous deux formes différentes : eau libre ou circulante (sang, lymphe), et eau liée, intégrée aux structures cellulaires ou incluse dans les espaces intercellulaires, assurant à la fois l’apport nutritif aux cellules et l’indispensable élimination des déchets. Eau libre et eau liée diffèrent par leurs potentiels électromagnétiques, tout comme, dans la nature, l’eau vive diffère de l’eau stagnante.
De plus, l’eau libre et l’eau liée sont séparées par l’immense réseau des membranes. Ce réseau assure normalement le fonctionnement des organes entre des limites déterminées de potentiels électromagnétiques : potentiel positif du milieu intérieur (eau liée) et potentiel négatif du milieu extérieur (eau libre). Si une anomalie survient, provoquant une augmentation du potentiel du milieu extérieur, une variation de sens inverse affecte aussitôt le milieu intérieur, suscitant un phénomène de survoltage, qui à un certain stade se résorbe par un phénomène de transformation énergétique qui n’est autre que le mécanisme des crises douloureuses aiguës, accompagnées ou non de fièvre, énergie thermique.
Toutefois, la répétition constante de telles anomalies finit par altérer le réseau des membranes. Il y a alors de moins en moins d’échanges, et cela conduit à un véritable blocage ou colmatage avec inversion des potentiels : la maladie s’installe.
MdG : Vous dites que l’eau est un élément de liaison entre le cosmos et notre environnement physique. Peut-elle intervenir également comme régulateur de notre environnement psychique ?
J. Rousseau : L’eau se comporte comme un résonateur de l’énergie extérieure, d’origine cosmique ; c’est un système permanent de captation, de transformation et de transmission des variations électromagnétiques liées aux cycles lunisolaires. L’énergie captée module les potentiels magnétiques et électriques qui impriment alors leurs propres variations à toute molécule douée de vie.
Et ce sont ces variations qui furent incidemment relevées dès le début de cette étude. Elles constituent en réalité les mécanismes biologiques naturels des cellules vivantes qui, en particulier, assurent leur autodéfense. Toute altération de l’eau modifie les capacités de résonance, donc d’adaptation, alors qu’interviennent de nouvelles modalités, provoquant une altération de ce fragile équilibre.
MdG : Vous avez également effectué des prélèvements d’eau de mer à différents stades du mouvement des marées. Qu’avez-vous constaté ?
J. Rousseau : Il s’agit ici de captation d’énergie d’origine lunaire. Toutes les mesures effectuées – par moi, mais aussi par d’autres – montrent invariablement que le pH de l’eau de mer augmente lors du flux pour atteindre un maximum lors de la pleine mer, puis diminue lors du reflux pour atteindre un minimum lors de la basse mer. Celui-ci est d’autant plus marqué que la marée est plus forte.
L’explication est la suivante : la couche d’eau de mer de surface est marquée par les influences lunaires de manière plus intense que les couches plus profondes. Lors du flux, la couche sous influence lunaire vient naturellement à la surface. Lors du reflux cette couche se retire progressivement et laisse la place, au moment précis de la basse mer, à la couche inférieure. Ce n’est alors plus la même eau.
MdG : Si ces influences lunaires sont capables de mettre en mouvement des masses d’eau de mer, elles doivent également avoir une action sur nos cellules ? Qu’en pensez-vous ?
J. Rousseau : Parallèlement à cette étude sur l’eau de mer, j’ai effectué des prélèvements sur différents milieux liquides : salive, urine humaine, urine d’un cobaye et une plante : asparagus off, pris au mois de mai 1953.
Les analogies sont flagrantes en dépit de la diversité des milieux, notamment en ce qui concerne les périodes de nouvelle et pleine lune. Celles-ci sont systématiquement marquées par une brusque augmentation du pH, en général un ou deux jours avant et un ou deux jours après.
L’étude est particulièrement significative pour l’urine animale. En effet, l’animal (en l’occurrence un cobaye) bénéficie d’une alimentation constante. Or l’urine, dont le pH est normalement voisin de 8 contient une abondante flore microbienne.
Lors des variations lunaires, le pH s’élève à 9. La flore microbienne disparaît totalement tandis que l’urine se recouvre d’une couche huileuse, qui n’est autre que le résidu des éléments microbiens. La variation terminée, le pH redescend à 8, et la flore réapparaît progressivement pour s’anéantir à nouveau lors de la variation suivante. Il s’agit là d’un système de régulation de la flore microbienne, d’un véritable mécanisme d’autodéfense de l’organisme animal contre un envahissement microbien excédentaire susceptible de devenir néfaste.
MdG : Des travaux ont été faits sur la rosée du matin. Les auteurs ont constaté que la rosée avait une énergie particulière à une certaine période de l’année, au mois de mai. Vos recherches sur l’eau vous ont-elles amenée à faire des expériences sur la rosée ?
J. Rousseau : Non, je n’ai pas fait d’étude sur la rosée du matin. Cependant il est connu qu’à quatre heures du matin il y a un minimum d’ionisation atmosphérique et un maximum d’activité des courants telluriques. En physique, on sait également qu’à deux reprises, au cours de l’année, l’orbite terrestre coupe des amas d’étoiles, dont l’action se fait également sentir au point opposé de l’orbite ; il s’agit des Léonides, en novembre, dont l’action est également sensible en mai, cette action fut clairement relevée lors des travaux effectués de 1927 à 1939 par le physicien polonais W. Smosarski, travaux qui mirent en évidence une brusque augmentation de la polarisation de la lumière à cette période. La rosée sans doute n’est pas exempte d’en subir les conséquences.
En août, l’orbite terrestre coupe l’amas d’étoiles des Perséides, qui se manifeste par un flux d’étoiles filantes, l’action des Perséides étant également sensible en février. Léonides et Perséides forment en réalité deux axes perpendiculaires, inclinés à 45° par rapport aux axes formés par les solstices et les équinoxes ; ces derniers sont les axes de l’orbite terrestre, les deux autres reliant la planète Terre au système solaire dont elle dépend ; notons que les saisons, tant dans l’Antiquité chinoise que chez les Celtes de Bretagne et d’Irlande, débutaient en février, mai, août et novembre ; solstices et équinoxes étant en milieu de saison.
MdG : Votre expérience de pharmacienne vous a-t-elle permis de réaliser des études intéressantes sur les propriétés médicinales des plantes ?
J. Rousseau : Pas directement ; pour moi la pharmacie était devenue une épicerie. Par contre, j’ai pu réaliser de nombreuses mesures bioélectroniques sur différentes plantes (légumes, fruits, etc.) et constater la grande différence entre une plante cultivée selon les règles de l’agriculture biologique et une plante cultivée chimiquement.
Dans le premier cas, les mesures des potentiels électromagnétiques montrent un niveau proche de l’équilibre, qui correspond à une vitalité maximum. Dans le deuxième cas, les mesures montrent systématiquement un «survoltage» du milieu, signe d’un déséquilibre. Il en va de même d’une terre travaillée biologiquement ou chimiquement.
Les travaux de Jeanne Rousseau relèvent d’une grande cohérence et d’un esprit de synthèse. Ils n’ont rien de théorique mais se fondent sur des constatations répétées, en biologie comme en physique du globe. Ses recherches ont permis de jeter de nombreux ponts entre notre terre et l’immense univers qui conditionne l’existence terrestre.
Si certains résultats nous paraissent éloignés de nos conceptions actuelles, il appartient à chacun de les examiner objectivement et de vérifier s’ils n’apportent pas quelque chose de nouveau. Certaines notions abordées ici nécessiteraient de plus longs développements : les marées, la baignoire «hydrospire», l’origine des couleurs, le cône ionosphérique qui entoure la terre, etc. MdG : Vous relevez la phrase de Pasteur prononcée au moment de sa mort : «Claude Bernard avait raison, le microbe n’est rien, le terrain est tout». Pouvons-nous faire une analogie entre le terrain physique et le terrain moral J. Rousseau : Le microbe se caractérise par son polymorphisme : c’est-à- dire qu’il est capable de prendre la forme du milieu qui l’héberge. Il peut ainsi passer d’une forme salutaire à une forme inoffensive ou neutre puis pathogène, c’est-à-dire dangereuse, selon l’état du terrain de l’organisme qui l’héberge. Ainsi, toute eau qui stagne est une eau qui dégénère et devient pathogène. Les facteurs bioélectroniques montrent un déséquilibre électromagnétique vers le pôle positif (pH acide et rH2 réduit) et un effondrement de la résistivité.
Elle est capable de reprendre son dynamisme d’origine si on lui applique un mouvement spiralé. C’est une forme d’autoépuration. A ce propos, Louis-Claude Vincent et moi-même avons réalisé une étude dans une papeterie des Landes. Un curieux phénomène se produisait sur la rivière dans laquelle la papeterie rejetait ses déchets.
A intervalles réguliers une vague énorme et destructrice pour les filets des pêcheurs se déversait dans le bassin d’Arcachon. Après examen des eaux de la rivière en amont et en aval de la papeterie, nous avons constaté que les facteurs bioélectroniques montraient une légère altération de l’eau qui suffisait au développement d’algues microscopiques, les Thiotrix. Menacée dans son équilibre même, la rivière charriait régulièrement et violemment cet intrus dans la mer.
Cette vague est un phénomène de rejet, une tentative d’épuration d’un milieu naturel ayant dépassé le seuil de rupture lui assurant l’équilibre. Je voudrais faire également référence aux travaux du Docteur Weston Price réalisés à la fin du 18e siècle. Il nourrit deux populations d’animaux, l’une de manière traditionnelle et naturelle, l’autre de manière «civilisée», c’est-à-dire raffinée, carencée. Il put constater que la première population restait pacifique, alors que l’autre devenait peu à peu agressive. Adaptez ces observations à l’homme…
MdG : Vos observations relatives à l’effondrement des facteurs pH et rH2 en divers milieux lors de crises aiguës conduisent à faire le rapprochement avec vos observations faites lors de séismes. Peut-on dire que le phénomène soit de même nature ?
J. Rousseau : L’échelle n’est pas la même, mais le principe reste similaire : la douleur est un cataclysme transposé à l’échelle humaine ; dans l’un et l’autre cas, il y a résorption d’un survoltage, par un mécanisme de transformation énergétique. Dans le cas de crises douloureuses, l’excédent des potentiels électromagnétiques devient énergie mécanique (fibrillation du réseau des membranes provoquant la douleur) ou énergie thermique (accès de fièvre) ; lors des cataclysmes, la résorption s’effectue sous forme d’énergie mécanique (séismes) ou cinétique (tempêtes, rafales de vent).
Dans le cas de crises douloureuses, l’effondrement se produit lors du déclenchement de la crise, dans le cas du séisme, le problème diffère quelque peu. Alors que j’effectuais des mesures dans la région de Nantes sur l’eau de pluie et l’eau de mer, je constatais une brusque chute du rH2. Deux jours après se produisit en Bretagne et dans l’Ouest un séisme, pourtant de faible amplitude.
En quadrillant les zones à risques et en mesurant les facteurs bioélectroniques des eaux à chaque noeud, on pourrait apporter aussi des éléments pour savoir où et quand se produirait un séisme.
MdG : Lors de réponses à différentes questions, vous parlez d’un savoir perdu. Quel est ce savoir ? Avons-nous un espoir de le retrouver ?
J. Rousseau : Effectivement, nombre de constatations étaient déjà connues des anciennes civilisations. Si l’on reprend le cycle de 24 heures, nous savons que la médecine chinoise comporte 12 secteurs horaires définis, concernant spécifiquement tel ou tel organe, correspondant à telle ou telle fonction : par exemple la fonction biliaire se situe de 23h à 1h dans l’axe du nadir – à l’opposé du zénith – là où s’inversent les polarités.
Les particularités énergétiques de cette zone sont probablement à l’origine de l’énorme importance attribuée au foie par les Égyptiens et par les Grecs, pour lesquels il était à la fois le siège de la vie et le miroir des dieux.
Faisons également référence à l’octogone chinois – ou Pa-Koua – et aux tours octogonales des templiers, qui se rapprochent étrangement de l’octogone formé par les quatre axes liés aux saisons : solstices équinoxes, axes de l’orbite terrestre, léonides perséides, axes d’origine solaire.
Un autre exemple est le culte voué aux eaux vives et jaillissantes qui a traversé toutes les civilisations anciennes. En effet, l’eau était à ces époques étroitement associée à la création de l’univers et considérée comme source de toute vie, dispensatrice d’équilibre, de force, de santé, génératrice de pureté, de beauté, de jeunesse, voire d’immortalité.
MdG : Vous avez connu des moments très difficiles de doute et de découragement, mais cela vous a aussi donné l’occasion de rencontrer des personnalités marquantes. Aujourd’hui quels sont les moments que vous avez envie de garder ?
J. Rousseau : Aujourd’hui, je souhaite avertir ceux qui veulent poursuivre mes travaux afin qu’ils sachent qu’il n’y a pas de recherche sans risques, et qu’ils puissent les prendre en connaissance de cause. C’est l’affaire de chacun, moi je ne peux que témoigner.
Je ne regrette pas ce que j’ai fait. J’ai suivi ma conviction. Je me suis cassé la figure sur le plan financier. C’est moi qui ai pris la décision. Je ne peux m’en prendre qu’à moi-même.
MdG : Reprenant les travaux de Goethe sur les couleurs, vous avez pu vérifier qu’ils concordaient parfaitement avec vos observations…
J. Rousseau : L’orientation du spectre des couleurs dans un disque blanc sur fond noir est inversé selon que nous passons du noir au blanc ou du blanc au noir. De plus, il est aisé de constater que la ligne d’inversion des polarités n’est autre que le diamètre horizontal du disque.
Nous retrouvons exactement les mêmes caractéristiques quant au spectre électromagnétique de l’ionosphère. J’en conclus donc qu’au-delà de cette zone l’espace est obscur, que le soleil lui-même n’est pas un astre éblouissant. Jeanne Rousseau Présidente de l’Association de Bioélectronique depuis 1989, Jeanne Rousseau est née en 1915 à Bourgneuf-en-Retz en Loire- Atlantique. Dès 1940, elle est pharmacienne et très intéressée par la recherche en sciences biologiques ; elle passe un doctorat en 1945.
En 1956, sa rencontre avec Louis-Claude Vincent, ingénieur hydrologue et professeur d’anthropologie, fut l’occasion de mener, pendant une trentaine d’années, d’importantes recherches et expérimentations relatives à l’eau. Elles furent à l’origine de l’utilisation intensive du bioélectronimètre* conçu par Louis-Claude Vincent qui, en tant qu’outil de diagnostic du «terrain», se révèle être d’une grande efficacité dans de nombreux domaines : médecine, agriculture, physique du globe, etc.
Compléments de bioélectronique * Le bioélectronimètre mesure, à partir de trois facteurs physiques connus, les courants électro-magnétiques caractérisant tout milieu vivant. Il s’agit en fait de microcourants aujourd’hui mesurables grâce à l’électronique :
- Le pH (potentiel Hydrogène) mesure la composante magnétique du milieu. Le pH varie de 0 au pôle positif à 14 au pôle négatif. La valeur 0 détermine une acidité pure, la valeur 14 détermine une alcalinité pure, 7 est la valeur d’équilibre.
- Le rH2 indique, pour un pH donné, la charge en électrons du milieu considéré ; cette charge est d’autant plus forte que le chiffre obtenu est plus faible : il s’agit alors d’un milieu réduit. Elle est par contre d’autant moindre que le chiffre est plus élevé : il s’agit alors d’un milieu oxydé. Les valeurs obtenues varient de 0 (milieu réduit) à 42 (milieu oxydé) ; 28 étant l’équilibre des valeurs. pH et rH2 permettent le calcul du potentiel redox, qui indique la charge électrique du milieu considéré, charge exprimée en millivolts ; ces différents facteurs sont liés par la formule de NERNST : E mv = rH2 – 2 pH 33,33
- Le rhô mesure la résistivité électrique du milieu. En particulier le rhô détermine le degré d’adaptation de l’eau au milieu ambiant et aux influences cosmiques. Plus la résistivité électrique de l’eau est grande plus sa faculté d’adaptation est forte et plus elle est pure. La résistivité électrique est l’inverse de la conductivité du milieu : elle est donc liée à la teneur des minéraux en solution dans le milieu considéré ; sa valeur est d’autant plus forte que la concentration minérale est plus faible, et d’autant moindre que la concentration est plus forte. Les eaux pures sont donc des eaux de haute résistivité. Sources/Vu ici…
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