Une époque, on se contentait de peu et quand on se révoltait, c'est que cela valait la peine. Pour Salah, les militants ont toutes les raisons du monde pour protester, combattre parce que le sort de Salah Hamouri est totalement injuste. voici un lien qui en dit plus iciCe samedi 22 Avril 2011 à Paris , les militants sont venus nombreux pour fêter l'anniversaire de Salah Hamouri en présence de sa Mère toujours pas reçue par le président français Sarkozy.
Bernard Ravenel, président d'honneur de l'Association France-Palestine Solidarité est intervenu lors du rassemblement de soutien à Salah Hamouri, le 22 avril 2011, sur le parvis de l'Hôtel de ville de Paris.
Le comportement du Président de la République à l'égard de Salah Hamouri illustre parfaitement la politique de "deux poids, deux mesures" qui a caractérisé la politique de la France dans le conflit israélien depuis son accession à la tête de l'Etat.
D'un côté, Ghilad Shalit de citoyenneté franco-israélienne, de l'autre, Salah Hamouri, citoyen franco-palestinien.
D'un côté, un soldat israélien, devenu prisonnier de guerre, de l'autre, un civil palestinien, qui lutte par des moyens politiques pour la paix par le droit et arrêté pour des faits imaginaires.
Pour Ghilad Shalit, beaucoup de paroles de soutien et beaucoup d'actes et d'initiatives publiques de soutien, pour Salah Hamouri, quelques paroles, aucun acte public pour demander sa libération.
D'un côté, l'absence de toute critique du système judiciaire israélien et en particulier de ses tribunaux d'exception que sont les tribunaux militaires qui ont "jugé" Salah, de l'autre, une dénonciation du pouvoir du Hamas qui ne garantit pas les droits d'un prisonnier de guerre.
Telle a été la campagne permanente menée par l'ensemble des groupes locaux de l'AFPS sur la plus grande partie du territoire français qui a permis une évolution de l'opinion publique et bientôt du monde politique, à travers les élus locaux, avant d'atteindre le gouvernement, sauf... une seule personne, le Président de la République.
C'est pour cela que l'AFPS considère comme indigne l'attitude du Chef de l'Etat qui, pour Salah, n'a pas rempli son devoir de protection des citoyens français persécutés injustement à l'étranger, dans un pays avec lequel la France a pourtant des relations très étroites.