Magazine Journal intime

Joies et bonheur de l'acquisition immobilière

Publié le 25 avril 2011 par Fyfe
Mr Petite Graine, le Crampon, et moi, sommes donc entrés dans le club très sélect des "propriétaires".
Pour être plus juste, nous sommes propriétaires de la surface de l'appartement actuellement recouverte du paillasson dans l'entrée. Le reste appartient plutôt à la banque.
Depuis quelques mois, nous avons donc pu bénéficier avec bonheur des nombreux avantages de ce statut : paperasses, notaires, banquiers, courtiers, vendeurs de chez Ca*sto, entrepreneurs, déménageurs.
Rappelez moi déjà pourquoi on a envie d'être propriétaire ?
Ah oui, parce que le statut de locataire avait fini par nous donner des envies de meurtre de proprio.
Mmmmh.
Ce qui est sûr, c'est que je tiens là un filon bloguesque.
Sans rire, si je tiens le type qui s'est dit un jour en se réveillant :
  • tiens, on va inventer une profession spéciale, avec un langage spécial, et on dirait que les gens seraient obliger de passer par eux, de les payer, mais que personne ne comprendrait jamais rien à ce qu'ils disent, écrivent, et à quoi ils servent, et qué s'appelorio Notaire.
  • et puis, tiens, on va dire que les banquiers, ces gens charmants qui te font payer pour avoir le droit d'utiliser ton argent avec lequel ils s'amusent bien à faire n'importe quoi, et ben on dirait qu'ils pourraient te prêter des sous, beaucoup de sous, mais que ça coûterait cher, très cher, et que pour avoir ces sous, il faudrait en passer par des étapes qui feraient abandonner le warrior des warriors de Koh Lantah.
  • en fait, on ajouterait plein d'étapes à la con dans le but ultime de rendre fous les accédants à la propriété, à base de samedi en grande surface de bricolage et de consultations de déménageurs.
  • A la fin, hagards, épuisés, les propriétaires croiraient qu'ils en ont fini, mais pas du tout, le coup de grâce les attendraient : les CARTONS. L'emballage de 6, 10, ou 20 ans de vie. (rire démoniaque)

Après je ne sais pas (encore) ce qu'il s'est dit, le type, car je n'en suis que là.
Mais d'ores et déjà, j'ai quelques propositions de remerciements pour lui et sa fabuleuse créativité sadique. Si je le croise.
Mais je soupçonne qu'un autre bienheureux propriétaire lui a déjà fait manger ses tripes.
Ou qu'il est protégé par un bodyguard du genre Jack Bauer. Au moins.

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