04/02/2008 | Mise à jour : 21:42 | .
Le plus bel hommage rendu à Pierre Mauroy au moment où il quitte la présidence de la communauté urbaine de Lille, vient de Belgique. Lundi, le quotidien bruxellois Le Soir s'est demandé si cette communauté du nord de la France, ne pourrait servir d'exemple pour un futur statut de la capitale belge où cohabitent francophones et Flamands.
Président depuis vingt ans de ce qui est devenu «Lille Métropole», l'ancien premier ministre a pu mesurer, lundi soir, au cours d'une grande fête donnée à l'occasion des 40 ans de cette structure, la reconnaissance du public au-delà des clivages politiques et locaux. Car, les maires des 85 communes qui la composent, ont appris à vivre ensemble. «Nous nous sommes développés en unissant nos efforts. Maintenant, il faut aller plus loin et plus haut», dit Mauroy qui, avant de quitter son fauteuil, a mis en place l'Eurométropole, laquelle associera dans des projets communs, Lille Métropole avec les régions belges de Courtrai et de Tournai. Lors de la dernière séance de l'assemblée communautaire, qu'il présidait vendredi, il a fait accepter le projet du «Grand Stade». «C'est le choix de l'ambition», a commenté Pierre Mauroy en réponse à ceux qui, comme les Verts, dénoncent un gaspillage de l'argent public. Et de rappeler les oppositions analogues quand, en 1985, il présenta son projet d'Euralille, ce nouveau quartier où 8 000 emplois ont été créés autour de la gare TGV-Europe.