copyright Stéphane Girel
les extra-terrestres peuvent dormir sur leurs deux oreilles (ou trois, ou une, on ne sait pas trop), nous cesseront de les espionner en douce, faute de budget. Les Etats-Unis, en raison de coupes budgétaires, ont considéré que le projet d’écoute d’éventuels messages extraterrestres n’était pas prioritaire, ce en quoi ils se trompent gravement, parce que moi, si j’avais 5 millions de dollars à tuer, je les mettrai certainement dans l’entretien de radiotélescopes géants. Surtout qu’un vaisseau spatial avec un vrai extraterrestre pas du tout en peau de poulet et en mie de pain a été découvert en Russie récemment, après le crash d’un vaisseau spatial, si, puisqu’on, vous le dit.Il va falloir nous recentrer, et nous écouter, nous, les hommes. A ce sujet, Lili a posté très récemment, puisque tout juste hier, un joli billet qui m’a permis de préciser quelque chose que je touche du doigt depuis un moment, une impression diffuse mais pour laquelle les mots ne venaient pas jusqu’ici.
Cette peur de vous perdre, vous, mes fidèles. Ceux qui commentent, presque toujours. Et les autres.
Cette peur de vous décevoir, de m’user, de me répéter, de lasser.
Cette peur, et cette envie, aussi, de vous connaître, vous qui me connaissez un peu, au fil de tous mes billets.
Puis-je vous avouer ce à quoi je rêve parfois ? Je rêve de partager des moments de vie avec vous…
Pouvoir enfin te lire, toi qui n’oses pas écrire, toi qui me suis depuis mes débuts, toi mon relecteur attitré, toi qui vis trop loin, et laisser tes mains dénouer les muscles de mon dos.
Monter avec toi sur cette moto, toi qui porte ce prénom que j'aime tant, poser ma tête contre ton dos, fermer les yeux et laisser le bruit et les vibrations saturer mes sens, toucher la liberté du doigt, paradoxalement ressentir l’adrénaline du danger et un sentiment de toute puissance et de sécurité…
Vous rencontrer, tous les deux, vous mes amis du Nord, vous qui me défendez bec et ongles lorsque un troll m’attaque, vous qui possédez à la fois la sagesse et le cœur.
Vous, mes amies blogueurs et blogueuses que je ne connais que par blog, par mails interposés, qui venez régulièrement, pas à chaque fois, parce que le temps manque, et qui comme moi rattrapez souvent cinq billets d’un coup. Toi surtout, que je connais quasiment depuis tes débuts, dont j’ai suivi avec un tel plaisir la narration de ton mariage et tes posts du bureau, toi qui vis tellement différemment de moi, et dont je me sens proche pourtant, toi pour qui je mettrais des cierges à l’église, si je croyais en Dieu, mais je n’y crois pas…
Vous tous, les occasionnels, ceux qui passent, qui sourient, qui m’oublient. Ceux qui lisent en sous-marin, sans jamais émerger à la surface des commentaires…
Et vous aussi, mes amis, mes amies, ceux que je connais, qui viennent par amitié autant que par interêt, et dont je soupçonne même que l'amitié l'emporte sur l'intérêt parfois, j'ai peur de vous décevoir. Je ressens une tendresse particulière pour vous tous, qui me connaissez un peu, et qui m'aimez quand même.
Merci à vous tous, et là j'ai envie de crier à la
A bientôt mes petits clous!