Peindre sur le motif : « Printemps aux Buissonnets » aquarelle exécutée en plein air

Publié le 29 avril 2011 par Masmoulin

J’avais repéré l’endroit situé dans un quartier voisin. Comme le temps était alors au beau fixe, j’ai profité de l’aubaine. Je me suis rendu l’autre semaine au Parc des Buissonnets.

J’avais emmené tout mon attirail. 

Un châssis format P12 avec une feuille tendue de papier Montval 300 gr grain fin

Une série de pinceaux -Ma palette hermétique (couleurs sorties des tubes)

Mes tubes d’aquarelle, pour renflouer le cas échéant la palette

Des bouteilles d’eau et des potsayant contenu . . . du fromage blanc

Un vaporisateur -Un grand chiffon, du papier genre Sopalin, une éponge naturelle

Un viseur pour cadrer le motif - Un pliant de pécheur ( il ne m’a pas servi, puisque j’ai peint debout)

Un chevalet métallique pliant. C’était la première fois que je sortais avec et j’ai été incapable de le monter correctement.

Je me suis posté devant la pelouse centrale. Il y a là des arbres fruitiers centenaires qui été conservés lors de l’aménagement du lieu en parc public. C’est le printemps, ils sont en fleurs, sans doute des cerisiers, puisque je le ai vu roses.

Renonçant à me servir du chevalet, j’ai installé mes petites affaires sur un banc et mon châssis sur une corbeille à papiers métallique.Ce n’est pas le confort de l’atelier, mais c’est très jouissif, l’on est « dans le décor ». On comprend la lumière, le sens des ombres. Le gros problème c’est qu’avec 24/25 ° à l’ombre, le papier sèche très vite. Ce n’est donc pas l’idéal pour le travail « humide dans l’humide » Heureusement j’avais emmené un grand vaporisateur. C’est bien entendu plus simple lorsque l’on pratique en technique sèche avec une boite de godets. Mais je voulais tenter l’expérience de la technique humide sur châssis en plein air

Il y avait beaucoup de dames avec leurs enfants, quelques couples, un groupe de jeune encadré par des moniteurs. Seule une personne a engagé la conversation. Elle a un frère peintre et elle était intéressée. La tactique habituelle est de faire la sourde oreille, mais elle était tellement gentille que j’ai répondu à ces questions.

Voici donc cette aquarelle que j’ai titré « Printemps aux Buissonnets ». C’est une interprétation libre de ce que je pouvais voir. Compte tenu des conditions d’exécution je suiss assez satisfait du résultat. Je le suis moins de la photographie qui ne rend pas compte de la subtilité des nuances de cette aquarelle

Printemps aux Buissonnets ©masmoulin 2011

Cliquer sur l’image pour l’agrandir