Comme par hasard, avec le retour lundi du procès Clearstream, en appel, c’est le retour pétaradant de l’enfant prodige Imad Lahoud. Du menteur patenté. De celui qui, depuis le début, a changé, changé, changé, tellement changé et encore changé de versions que sa nouvelle symphonie selon laquelle Dominique de Villepin l’a « manipulé », pas seulement, « incité » à mentir, relève d’une pure manipulation selon les conseils de l’ancien Premier ministre. Sa dissonante sortie est aussi laide qu’immonde. C’est le rendu d’un apprenti pianiste qui vient de débuter ses cours de solfège. Ambiance.
Croire aux différentes versions de l’affaire Clearstream de l’informaticien et falsificateur des listings de la société luxembourgeoise (il nie), il faut s’accrocher. C’est tellement dur à digérer que ses salmigondis immatures relèvent finalement de l’inconscience. Un petit résumé de l’affaire Clearstream dite dans la vidéo en dessous par l’écrivain-journaliste Denis Robert, définitivement blanchit après la décision de la Cour de Cassation qui, le 2 février 2011, a définitivement entériné sa victoire inattendue contre la puissante société Clearstream.
Si cette affaire, ce nouveau procès en appel arrive au moment où Dominique de Villepin lance sa future campagne présidentielle à petite dose et son offensive vers une droite républicaine véritable, tout en quittant le parti présidentiel qui se « lepennise » à la vitesse grand V. Alors, ne devient-il pas un danger pour le pouvoir ? Sachant surtout que l’actuel locataire de l’Élysée, Nicolas Sarkozy, est candidat à sa propre succession ?
En attendant donc ce qui va se passer demain, se dire, que deviennent Jean-Louis Gergorin, Général Rondot, Yves Bertrand, EADS, agent secret et tutti quanti ? On le saura lundi. Non, Imad Lahoud ne peut convaincre personne. Ce qui est donc étonnant, c’est que ce soit uniquement lui que l’on voit dans les médias, la veille de cette affaire Clearsrtream. Est-ce un hasard ? Des doutes subsistent. Dominique de Villepin avait été mis en examen pour complicité de dénonciation calomnieuse, complicité d’usage de faux, recel de vol et recel d’abus de confiance le 27 juillet 2007. Il risque 5 ans de prison, 375.000 euros d’amende et 10 ans d’inéligibilité. Un comble quand on sait que la démocratie est de plus en plus assassinée en France…
Affaire à suivre !