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Fâché contre dieu ?

Publié le 30 avril 2011 par Thunderstorm

La tentation de condamner Dieu pour justifier sa désobéissance ou sa colère contre lui est l’expérience de beaucoup de chrétiens. IL n’est pas rare de rencontrer des chrétiens fâchés contre Dieu et qui posent des actes pour le punir… Des chrétiens n’ayant plus confiance en Dieu, qui décident de reprendre leurs vies et leurs choix en main

Job 40:6 Le SEIGNEUR répondit à Job du milieu de la tempête : Tiens-toi prêt, je te prie, comme un vaillant homme; Je t’interrogerai, et tu m’instruiras. Veux-tu réellement annuler mon jugement ? Me condamneras-tu pour te justifier ?

Ainsi sommes-nous parfois lorsque nous ne comprenons pas ce qui nous arrive, lorsqu’une épreuve sévère nous frappe ou que Dieu soit reste silencieux à notre prière très très importante. C’est la tentation qui frappa Job au sein de son épreuve et le jeune Elihou lui dit:

Job 35:1-8 Elihou reprit : Penses-tu être dans ton droit ? Peux-tu dire : « Je suis plus juste que Dieu ! » Car tu dis : « Est-ce utile pour toi ? Que me sert-il de ne pas pécher ? » C’est moi qui vais te répondre, à toi et à tes amis avec toi. Considère le ciel et vois ! Regarde les nuées : Comme elles sont élevées au-dessus de toi ! Si tu pèches, quel tort lui causes-tu ? Quand tes transgressions se multiplieraient, que lui ferais-tu ? Si tu es juste, que lui donnes-tu ? Que reçoit-il de toi ? Ta méchanceté ne peut nuire qu’à un homme comme toi, Ta justice n’est utile qu’à un être humain.

En effet, notre colère contre Dieu ne fera du mal qu’à soi-même et à nos semblables. Dieu ne peut donc pas être puni, c’est une folie que de penser le contraire et de rester dans un tel état d’esprit ! Chaque fois que je rencontre des gens en colère contre Dieu, un verset me revient toujours à l’esprit:

Esaïe 45:23-24 Je le jure par moi-même de ma bouche sort ce qui est juste, une parole qui ne sera pas révoquée : Tout genou fléchira devant moi, toute langue prêtera serment par moi. Dans le SEIGNEUR seul, dira-t-on de moi, résident la justice et la force; A lui viendront, honteux, tous ceux qui se sont fâchés contre lui.

Avec le recul,  je peux affirmer que Dieu a toujours raison et que jamais je n’ai eu à regretter les directions et les choix qu’il m’a proposé et auxquel je me suis parfois soumis malgré moi… Après les souffrances, les maladies, les trahisons, les larmes dues à la soumission aux choix de Dieu dans ma vie, je peux jeter un regard en arrière et reconnaître la justice et la justesse de Dieu. Et dans les choses que je ne comprends toujours pas, j’ai cette confiance que Dieu a été juste, fidèle et bon ! Et bien de fois à la sortie d’une épreuve ou d’une situation difficile, j’ai pu confesser comme Job:

Job 42: 5-6 Mon oreille avait entendu parler de toi; Maintenant mon oeil t’a vu. C’est pourquoi je renonce : Je me repens sur la poussière et la cendre.

IL ne sert à rien de contester avec Dieu, c’est comme s’engager dans un combat perdu d’avance et de jouer avec le salut de son âme en abusant de la patience de Dieu. Plus vite l’on apprend à discipliner sa foi dans la confiance absolue en Dieu, en apprenant à ne pas discuter avec Dieu, mieux on vit et on grandit dans l’épreuve ! Car en définitive dans ces choses qui nous arrive et l’on ne comprend pas.

Rom 8 :28 Nous savons, du reste, que tout coopère pour le bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son projet.

Et aussi:

Rom 8:35 39 Qui nous séparera de l’amour du Christ ? La détresse, l’angoisse, la persécution, la faim, le dénuement, le péril ou l’épée ? Ainsi qu’il est écrit : A cause de toi, on nous met à mort constamment. On nous considère comme des moutons qu’on égorge. Mais dans toutes ces choses, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés.

Car je suis persuadé que ni mort, ni vie, ni anges, ni principats, ni présent, ni avenir, ni puissances, ni hauteur, ni profondeur, ni aucune autre création ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu en Jésus-Christ, notre Seigneur.

Puissions-nous toujours faire le choix d’avoir confiance en l’amour de Dieu.

Guy Rémi PAMBOU


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