DR d'après une peinture népalaise du XVIIème siècle
(http://www.sscnet.ucla.edu/southasia/Culture/culture.html)
J'ai lu "Un tout petit monde" de David Lodge, je n'ai pas aimé, trop long, trop fouilli. Premiers chapitres sympa, on entend les universitaires "causer", linguistique, structuralisme, narratologie... on se dit tiens, si ça continue comme ça on va apprendre des trucs, ben non. Durant leurs congrès, ils courent les uns après les autres pour se retrouver et boire un godet et éventuellement s'envoyer en l'air. Bon ce n'est pas du tout ce que j'attendais d'un bouquin soit disant hilarant, drôle et vraiment un des meilleurs de son temps. A ne pas lire donc, de même que "Changement de décor" dont "Un tout petit monde" est la suite.Pris sur le net au hasard une critique :
"David Lodge invite son lecteur à ne pas se laisser abuser par la fiction qui lui est donnée à lire. Faussement soucieux de préserver l'honorable image du microcosme dont il se moque, cette précaution d'usage n'a d'autre but en vérité que de signifier la réalité de son propos. En matière d'ironie, Lodge est un maître incontesté, et pour servir ses méchantes ambitions, il pousse la caricature (acide, mais jamais amère) parfois jusqu'à l'extrême. Ainsi, il traque, dénonce, fustige et se moque superbement des mesquineries calculatrices, des petites ambitions des "grands littérateurs" qui se déplacent de congrès en réunions internationales comme ils iraient à la parade, jouant les érudits, les beaux esprits ou encore les séducteurs de salons. Mais avant tout, sa métaphore nous touche et nous amuse, car effectivement, "que le monde est petit" !--Lenaïc Gravis et Jocelyn Blériot"Une autre là au hasard du net , je ne vais pas me biler pour parler d'un truc qui ne m'a pas botté : Chat !
Sinon, j'ai continué "La Chartreuse de Parme". Tout ça pour retrouver sans vrai succès la réplique qui m'avait tant plus dans le film, avec Maria Casarès qui interprète "La Sansévérina", tante de Fabrice car elle est la soeur de son père, héhé... faut suivre. J'avais adoré la façon dont la Casarès disait de Fabrice Del Dongo (Gérard Philippe, acteur dans le film), j'avais adoré, quand ils étaient dans la diligence et qu'elle disait car la belle était folle amoureuse de son neveu, bien qu'elle fut mariée une première fois avec un vaillant mort lors d'une guerre napoléonnienne, puis une deuxième fois où marié à un vieux duc qui mourut tôt, elle devint duchesse pour sauver l'honneur de sa liaison avec le comte Mosca premier ministre qu'elle pouvait cotoyer en toute impunité apparente la coquine. Donc je vous ai fait languir, je suis comme Stendhal, elle disait donc :
"Il est beau Mon Fabrice"
C'est pas le tout, je n'ai pas terminé. Car Fabrice et Clélia meurent tous les deux, et la Sansévérina épouse Mosca donc il me reste quelques pages à avaler avant d'entamer un Jonathan Coe. A noter que c'est la première partie du roman, non traitée au cinéma qui m'a le plus intéressée. Fabrice va rejoindre Napoléon à Waterloo et c'est la bagarre, j'ai bien aimé cette première partie.
Autrement j'ai lu un article de Marx sur les "Droits de l'homme" et "du citoyen" Mais faut pas confondre l'homme bourgeois avec le pauvre citoyen quand même.