A chaque fois que meurt ce qu’il faut bien appeler une parfaite ordure, je ne peux m’empêcher d’éprouver un certain pincement au coeur.
C’est ce que je qualifiais, hier, sur twitter, de « vieux restes catholiques ».
Je me dis, que, collectivement nous avons produit ce genre de personnes et avons été inaptes à les faire changer.
Peut-être cela aurait-il été vain pour beaucoup que Barbie, par exemple, admette ce qu’il avait fait et reconnaisse ses crimes mais pour moi cela aurait signifié quelque chose.
Et même s’il apparaît là aussi comme tout à fait impossible que Ben Laden ait un jour compris qu’il défendait des idées tout à fait abominables, j’aurais préféré cela à ces scènes de liesse qui me laissent un goût amer.
Liesse que je peux comprendre évidemment mais qui me semble un peu surréaliste. Que célèbre-t-on ? La mort d’un homme ? La mort d’un symbole ? Un symbole ne meurt pas justement, il se perpétue. La fin du terrorisme ?
Je comprends bien qu’il soit très pratique et confortable de se dire que ces personnes sont éloignées de nous en tout point, voire « inhumains », voire « des monstres ». Et pourtant.
Voici deux articles pour prolonger votre réflexion (et si vous n’êtes pas d’accord avec eux, vous pouvez rester aimable) :
- celui d’Oceane dont je partage peu ou prou l’avis
- celui de Rubin
Justice est-elle faite ? Je ne crois pas que la mort de qui que ce soit, apporte un soulagement comme le souligne Rubin. J’aurais envie de dire – mais c’est un avis hautement subjectif – que les questions qui se posent, l’éternel « pourquoi » le resteront éternellement.