Le chef D'Al Quaida Ossama Ben Laden a été tué par les forces américaines le 2 mai 2011, 10 ans après son attentat qui l'a rendu célèbre.
L'information qui fait les gros titres de la presse mondiale tourne et fait un buzz mondial.
Le plus gros buzz de l'année.
4,1 millions de pages vues en quelques minutes et 4000tweets par seconde autour de Ben Laden
La photo qui est présentée par les chaînes de télévision est un faux
D'une part, elle a déjà été utilisée il y a un an, sur un blog américain.
D'autre part, elle était déjà truquée, et réalisée à partir d'un portrait bien connu.
La dépouille du chef historique d'Al Qaïda aurait été immergée en mer, sans que le lieu et les circonstances de cette inhumation n'aient été précisées, une manière opportune de faire disparaître un cadavre.
Reaction de Barack Obama
Un micro bloggeur pakistanais a décrit sur Twitter un raid américain contre une maison voisine… sans savoir qu’il s’agissait de l’attaque menée par un commando américain contre Oussama ben Laden.
“Un hélicoptère survole Abbottabad à une heure du matin (événement rare). Va-t-en hélicoptère avant que j’aille chercher ma tapette géante” Sohaid Athar est consultant en informatique au Pakistan.
Il est réveillé par le bruit des hélicoptères : il twitte sous le nom de “ReallyVirtual”. D’abord un message sur le ton de la plaisanterie puis une description en direct de l’attaque américaine. Sur le site de micro-blogging, il parle d’une explosion, puis du crash d’un hélicoptère, de l’agonie d’une famille, et enfin du bouclage du quartier par les forces américaines. Et cela sans se douter un instant qu’il assiste à la fin de Ben Laden.
Qui était Ben Laden
Ben Laden était né avec une cuillère en argent dans la bouche, en mars 1957, dans une famille richissime, et très pieuse, installée à Riyad, la capitale de l’Arabie saoudite. Oussama ben Laden est le 17e enfant d’une fratrie de 54.
Oussama, élevé dans la tradition wahhabite, la plus rigoriste de l’islam, passe beaucoup de temps à la mosquée, a appris le Coran par cœur, participe à des séances de théologie financées par son père. Quand le patriarche meurt en 1968 dans un accident d’hélicoptère, Oussama et ses nombreux frères héritent de 80 millions de dollars (lire ci-dessous). S’il joue au foot, il refuse de danser, activité qu’il juge « haram » (impure). Plus tard, il s’interdira la télévision, la musique et des photos sur les murs. Cet immense échalas (1,96 m) au regard noir, nez busqué, moustache découvrant une bouche aux lèvres pleines, vit comme un ascète, d’où son impressionnante maigreur. S’il a fait quelques voyages en Occident, il préfère s’inscrire à l’université de Djeddah pour y étudier les sciences religieuses, plutôt que de rejoindre ses frères dans de prestigieux établissements américains ou britanniques.
En 1979, quand la CIA décide d’aider les groupes islamistes à bouter les Soviétiques hors d’Afghanistan, le prince Turki Ibn Fayçal, futur chef des services secrets saoudiens, dispose d’un candidat idéal pour faire la liaison entre le royaume et les moudjahidin. C’est à Peshawar (Pakistan) qu’il rencontre le prêcheur palestinien Abdallah Azam, membre de la confrérie des Frères musulmans et adepte du jihad, la guerre sainte. Si Oussama ne dédaigne pas de combattre, il est surtout imbattable quand il s’agit de récolter des fonds dans les pays du Golfe.
En juin 2001, il appelle tous les musulmans du monde au jihad
Quand les Russes quittent l’Afghanistan, en 1989, il est accueilli en héros par ses compatriotes. Ses faits d’armes parlent pour lui. Il est modeste, séduit ses auditeurs par l’arabe classique qu’il parle avec des accents doux et harmonieux. Sa nouvelle cause est la lutte contre le « mécréant » Saddam Hussein. Quand « l’apostat » envahit le Koweït, en août 1990, Ben Laden veut rassembler sous la bannière du groupe qu’il a fondé, Al-Qaïda (« la base » en arabe), 100000 combattants. Mais la famille régnante ne se laisse pas convaincre, préférant accueillir les troupes américaines.
Oussama ne supporte pas l’idée de ces milliers d’infidèles souillant les terres saintes de l’Islam. Il s’exile au Soudan, où la junte islamique d’Hassam Tourabi le reçoit à bras ouverts. Il y finance des écoles et des usines, mais rêve plus que jamais à l’établissement d’un « califat islamiste » qui régnerait sur « l’oumma », la communauté mondiale des musulmans. Sa haine contre ces infidèles d’Américains, ses anciens alliés qui ont selon lui « gangrené » le royaume saoudien, s’accroît quand ceux-ci obtiennent du monarque qu’il soit déchu de sa nationalité. Selon la CIA, les attentats commis au Yémen en 1992, en Arabie saoudite et à New York en 1993, une tentative d’assassinat contre Hosni Moubarak en 1995, portent tous la signature d’Al-Qaïda. L’année suivante, le président Clinton donne l’ordre de détruire le réseau. Résultat : une déclaration de guerre qui se traduit par de nouveaux sanglants attentats. En 1998, les ambassades américaines de Tanzanie et du Kenya sont frappées. La tête de Ben Laden est mise à prix. En juin 2001, il appelle tous les musulmans du monde au jihad. Trois mois plus tard, les deux tours du World Trade Center s’effondrent.
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