Parti tôt, pris mon chien...
Drôle de titre pour un drôle de bouquin.
Au début, honnêtement, il faut s'accrocher car d'un chapitre, voire d'un paragraphe à l'autre, on zappe entre une dizaine de personnages qui n'ont a priori pas grand-chose en commun et ce, sur deux époques différentes. Ajoutez à ça que le texte est ponctué de citations et de remarques en aparté (encore une qui met des parenthèses partout...), ce qui embrouille encore un peu plus les choses.
Et puis, on finit par comprendre le dénominateur commun : le meurtre d'une prostituée dans les années soixante-dix avec ses ondes de choc trente ans plus tard et un vrai suspens qui tient en haleine jusqu'aux derniers chapitres.
Mais le vrai intérêt à mon sens de ce livre, ce sont ses personnages principaux, grands blessés de la vie, qui se voient offrir une seconde chance dans un récit où le style, malgré le tragique de l'histoire, est ponctué d'un humour délicieusement anglosaxon.
Et tout ça de se terminer par une énigmatique pirouette de fin...
Bref, je vous le recommande vivement.
Ma note ? 15/20
L'extrait qui devrait vous donner envie de le lire :
Il éclata de rire et dit : "Vous êtes une farceuse, Tracy.
- Une farceuse ?" répéta Tracy, perplexe. D'où sortait cet olibrius, d'une boîte reléguée sur une étagère et étiquetée Gus de l'Essex vers 1943 ?