Magazine Journal intime

un bras d’honneur au chauffeur de taxi

Publié le 03 mai 2011 par Desfraises

un bras d’honneur au chauffeur de taxiFinalement, la religion, ça sert au moins à pondre des monuments historiques qui font la fierté des villes et le bonheur de ceux qui les visitent. Ça sert également à chercher des œufs dans le jardin. (photo prise par votre serviteur et passée au filtre de l'application Instagram)
Certain(e)s accostent ici pour, de loin en loin, prendre de mes nouvelles. Il leur faut chausser leur lecteur-entre-les-lignes car je distille la chose intime et personnelle avec précaution, parcimonie. C’est dans le ton ou dans l’allusion ou dans le énième degré qu’ils ou elles captent mon état d’âme, mon actualité désormais parisienne. Comment dire sans trop en dire. Aussi, la plupart du temps, je ne blogue pas. Je touitte un « bonjour bonjour ». Je facebook un « 22h22 ». Je ne poke pas. J’échange une tisane virtuelle. (Ellipse). A cheval sur "mon" Vélib’, je respire les émanations de gaz crachées par le bus et l’automobile, je pense à Laurence S qui n’est jamais venue à Paris et je publie presque en direct des clichés de la capitale. Catherine Ringer dans les oreilles, je souris à la passante, je fais un bras d’honneur au chauffeur de taxi.
- C’est quoi votre problème ?
- Tu pourrais te ranger et me laisser passer.
- Vous connaissez votre code de la route ? C’est un mètre de distance entre vous et le cycliste.
- Oh hé t’étais au milieu de la voie !
- Je ne vous tutoie pas. Ne me tutoyez pas. On n’a pas élevé les cochons ensemble, hein ?
- Cochon toi-même ! éructe-t-il avant de détaler car ses clients, à l’arrière, s’impatientent.
J’ai déjà croisé des chauffeurs de taxi sympas. Ils existent. Et vous l’aurez noté, je ne suis pas le moins doué en matière de mauvaise foi. Où c’que j’en étais-je, Nadège ? J’usais de circonvolutions pour ne pas vous donner de mes nouvelles. Si l’on omet la béatification de Bidule et le mariage princier de Bricole et Machin, toutes choses médiatiques et fatigantes, je vais bien. Et vous ?
Je vous laisse car j'ai une certaine Hélène* qui, par voie de mail, m'interpelle : « Laurent, je suis au courant de vos problèmes sentimentaux ». « Absolument rien à payer, ni maintenant, ni plus tard. » Ce qui est presque drôle avec Internet, c'est que l'on te prend régulièrement pour un con. Et des gens sont payés pour ça.
* Hélène qui en fait s'appelle Pascal. Son mail ? [email protected]

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Desfraises 1925 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossiers Paperblog

Magazine