Madonna
Comme on nous parle...
Comme a des gamines de onze ans auxquelles il faut faire la leçon...alors que bon, perso, j'ai onze multiplié par trois ! Alors les leçons j'en suis repue.
Messieurs, à cet âge christique, j'ai pratiquement tout essayé. J'ai rasé jusqu'à frôlé l'infection l'année dernière. J'ai épilé, cire froide, cire chaude, en bandes, en vrac. J'ai donc eu des plaques immondes et douloureuses, marché en canard, frôlé la crise de nerf, essayé quinze crèmes qui sentent pas bon pour éradiquer l'infection, montré les dégâts au médecin résigné...J'ai crié à la mort en même temps que les zonzonzons de l'épilateur. Inspecter chaque matin en priant que tous les petits points rouges aient disparus s'il-vous-plait...mon Dieu.
En ce moment, je travaille par petits paquets à la pince à épiler, ça fait mal et parfois ça saigne, parfois la peau s'assèche pas contente qu'on l'agresse sans doute.
Alors, quand j'ai vu le spot à la con de Veet, je me suis dit que, non, je ne méritais pas, pas plus que mais consoeurs, cette publicité régressive et accusatrice.
La vérité, c'est que la zone, la peau du pubis est délicate et que les produits Veet et les autres sont bourrés de produits chimiques insupportables à long terme.
Lorsque je suis mal épilée, ce n'est pas parce que j'ai pas le temps, que j'en ai rien à faire de faire plaisir à l'homme qui veut place nette, c'est juste que je flippe parce que ça fait mal.
Mais ça personne n'en parle.
Nous sommes dans un monde rose bonbon.
Femmes de publicitaires
Publié par les diablotintines - Une Fille - Mika - Zal - uusulu