De même que le noyau doit se fendre
afin que le coeur du fruit se présente au soleil,
ainsi devrez-vous connaître la douleur.
Si vous saviez garder votre coeur émerveillé
devant les miracles quotidiens de votre vie,
votre douleur ne vous paraîtrait pas moins merveilleuse que votre joie.
Vous accepteriez les saisons de votre coeur,
comme vous avez toujours accepté les saisons qui passent sur vos champs...
Et vous veilleriez avec sérénité
durant les hivers de vos chagrins.
Khalil Gibran
poète libanais
né à Bcharré en 1883
décédé New York en 1931