Quoi de neuf depuis deux mois?

Publié le 05 mai 2011 par Astrid On The Road
   Partie début mars pleine d'espoir et revenue fin avril pleine de désillusion. Deux entretiens et deux refus. Je savais que mon entretien pour la Louisiane s'était mal passé donc ne pas voir mon nom dans la liste des candidats recrutés ne fut pas une grosse surprise, mais je pensais que l'entretien pour le poste près de Chicago s'était bien déroulé; c'était même la première fois que je sortais aussi satisfaite d'un entretien. Ça m'apprendra à être aussi sûre de moi. 
   Bref, retour à la case départ. Une amie m'a dit sur facebook que c'est parce que quelque chose de mieux m'attendait quelque part ... sans doute, mais ce qui m'attend pour le moment ce sont de longs mois supplémentaires à Chihuahua et cette idée ne me ravit pas du tout puisque que je rêve de quitter cette ville depuis que j'y ai mis les pieds (il y a cinq ans)! Ni modo, comme on dit ici, c'est comme ça.

   Maintenant, il ne me reste "plus qu'à" tout recommencer à zéro. Je cherche d'autres opportunités, mais à part la Chine et le Mexique, il  n'y a pas grand chose d'intéressant.


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Côté écriture, rien de nouveau non plus. Je n'ai pas écrit une ligne pendant ces deux mois passés en France. J'ai profité de mon séjour pour lire, lire et lire. Les livres (intéressants) sont tellements rares et chers au Mexique! Ça m'a fait du bien de passer des heures à lire de bons policiers! Bref, rien de neuf en ce qui concerne mes projets de livres et je pense que ça le restera pendant un long moment car je dois me concentrer sur d'autres choses en ce moment (trouver un boulot et partir loin d'ici!). Manque de chance, BoD me "harcèle" depuis plusieurs semaines pour que je termine mon ouvrage (The C Effect) car je risque de perdre le numéro ISBN qui m'est réservé. Si ce n'est que le numéro ce n'est qu'un moindre mal, mais si c'est tout mon travail qui est éliminé là ça sera un gros problème car je ne me vois pas repasser des heures à faire ce que j'ai déjà fait (il ne me reste qu'un chapitre à terminer + la relecture). Si c'est le cas, je crois que The C Effect se transformera en album photo perso et basta!


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Pour terminer ce post sur une touche d'humour (faut bien), voici le résumé de notre départ de Paris (de notre arrivée dans l'aéroport à notre montée dans l'avion):
  • Problème avec mon billet. Après nous avoir fait poireauter une demi-heure et s'être absentée deux fois, l'employée (une débutante visisblement), nous dit de reprendre nos valises et d'aller au guichet de réclamation. Là-bas, on me dit que lors du changement de billet (effectué un mois auparavant et autorisé et confirmé par l'agence de voyage mexicaine où bosse une amie), la pénalité n'a pas été payée alors qu'on a payé 250 dollars pour faire ce fichu changement. Comme Gil n'a pas le reçu sur lui, nous devons payer 120 euros de plus pour que je puisse partir (ça commençait bien!).
  • Avec tout ça, nous sommes très en retard (alors qu'on est arrivés vers 07h30 pour un départ à 09h25) et nous risquons de louper notre Paris-Houston. On demande aux derniers passagers pour Houston de se dépêcher. Gros stress.
  • Au point de sécurité, je bippe car j'étais trop stressée/pressée pour retirer ma montre et mes bagues. Du coup, on me fouille et, comme je portais Amelia (criminelle de 9 mois), on la fouille aussi ... No comment!
  • Après tout ce bazard, nous sommes les derniers à monter dans l'avion et à cause de mon problème de billet, nous sommes chacun à un bout de l'appareil. Pratique pour un couple avec un bébé. Heureusement, deux Français (un père et son fils, je crois) acceptent de changer de places et nous voyageons ensemble, ouf!
  • Nous sommes donc tous les trois écrasés derrière d'autres passagers et c'est avec colère que nous voyons une vieille peau occuper à elle seule l'espace réservé aux familles (il y a plus de place, il n'y a personne devant et on peut mettre un couffin pour les petits bébés). Onze heures de vol comme ça, pas cool.
  • La nourriture est insipide. On pourrait penser que les plateaux repas servis dans les avions sont infectes, mais j'ai toujours été agréablement surprise ... sauf ce jour-là.
  • À chaque fois que je voulais un café, je tombais sur la fin de la cafetière et n'avais que la moitié de ma tasse de remplie.
  • L'hôtesse de l'air était particulièrement désagréable et me faisait bien comprendre que je l'emmerdais quand j'avais le culot de lui demander de l'eau tiède pour les biberons d'Amelia (nous n'avons pas eu le temps d'acheter une bouteille avant d'embarquer!) alors que son collègue - un stewart trilingue très sympa - se faisait un plaisir de m'aider.
  • Pour finir, c'est ce vol-là qu'a choisi Amelia pour n'en faire qu'à sa tête: elle n'a dormi qu'une petite heure  sur les onze (elle qui dort toujours en avion, à l'aller six heures sur neuf). Impossible de dormir ou de regarder un film!
   Heureusement, la suite du voyage s'est bien passée: il n'y avait personne devant nous à l'immigration et au point de sécurité à Houston et nous avons mis moins d'une demi-heure pour passer tout ça (alors qu'il faut entre 1h30 et 2h en général). Coup de bol!La suite au prochain épisode.