Tout avait mal commencé, avec la forfaiture dudit Conseil constitutionnel. Le 3 décembre 2010, M. Yao N’Dré, proche de Laurent Gbagbo, avait ouvert la plus grave crise de l’histoire du pays en proclamant M. Gbagbo président, en annulant 9 départements où son adversaire, Alassane Ouattara avait gagné haut la main. Et ceci, en ignorant l’article 64 du code électoral et en triturant honteusement les chiffres. Résultats des courses : Gbagbo réélu avec 51,45 % des suffrages. En réalité, M. Ouattara était le vrai vainqueur, avec 54,1 % des votes.
Il n’est jamais trop tard pour bien faire. Le Conseil constitutionnel a donc proclamé M. Ouattara comme président de Côte d’Ivoire. Il a enfin suivi les recommandations de l’Union africaine (UA) de la CEDEAO, de l’Union Européenne de, de, de…bref, de tous. C’était pathétique de voir Yao N’dré dire dans son discours: « les normes et dispositions internationales acceptées par les organes nationaux compétents ont une autorité supérieure à celles des lois et décisions juridictionnelles internes ». Une reconnaissance et un désaveu du camp Gbagbo qui avait toujours fait prévaloir le fameux Conseil constitutionnel.
La vérité des urnes ne trompent pas. Las aboyeurs sont nus. Je les vois en pleurs, lancer des cris d’orfraie, crier au scandale, puisqu’ils refusent de reconnaître leur cuisante défaite.
Yamoussoukro, la capitale politique, ville de Nana Houphouët sera en effervescence le 21 mai prochain, lors de l’investiture du nouveau président, Alassane Dramane Ouattara. De nombreux chefs d’Etat sont invités…