Chemin

Publié le 06 mai 2011 par Adamante

Ce que je veux voir

L’unique chose que je veux voir

L’unique chose que je veux porter

C’est l’espoir

C’est l’amour

La joie de vivre

Je veux être comme les oiseaux ce printemps

Porter la caresse du vent

Chanter à gorge déployée

Car le chant éveille

Les étoiles de l’énergie vibrent plus fort avec le chant

Pas de litanie, pas de plainte ni de larmes

Pas de mode en mineur

Il interdit l’envol et alourdit l’esprit

Non !

Je fais mienne l’insouciance

L’homme n’est pas une fin en soi

Mais il peut tout

Ce n’est pas en pleurant que j’aiderais celui qui souffre

Mais en chantant

En le prenant par la main pour lui faire goûter le soleil

En lui racontant des histoires

Pour sourire, pour rire

Pour éclairer sa lampe voilée

L’amener à chanter avec moi

Lui montrer le beau

Venez, chantons !

Tout est possible

Illuminons notre instant chaque instant

Que le chant du monde s’élève

Sur les charniers

Sur les décombres

Que les sourires éclairent chaque visage torturé

Je tendrai la main au bourreau

Pour que lui aussi s’éveille à l’espoir

Quitte la prison des régions inférieures

Et entre dans la lumière

La lumière est la mère

C’est la mère qui engendre le monde

Rien qui ne vienne d’elle

Rien qui ne soit elle

Oui, je tendrai la main à toutes les souffrances

Dans le silence

Par une simple impulsion du cœur

En suivant le chant d’un oiseau

Pour que la vie éclate en sourires

Et que ses notes soient une symphonie pour le nouveau monde.

©Adamante