Ce que je veux voir
L’unique chose que je veux voir
L’unique chose que je veux porter
C’est l’espoir
C’est l’amour
La joie de vivre
Je veux être comme les oiseaux ce printemps
Porter la caresse du vent
Chanter à gorge déployée
Car le chant éveille
Les étoiles de l’énergie vibrent plus fort avec le chant
Pas de litanie, pas de plainte ni de larmes
Pas de mode en mineur
Il interdit l’envol et alourdit l’esprit
Non !
Je fais mienne l’insouciance
L’homme n’est pas une fin en soi
Mais il peut tout
Ce n’est pas en pleurant que j’aiderais celui qui souffre
Mais en chantant
En le prenant par la main pour lui faire goûter le soleil
En lui racontant des histoires
Pour sourire, pour rire
Pour éclairer sa lampe voilée
L’amener à chanter avec moi
Lui montrer le beau
Venez, chantons !
Tout est possible
Illuminons notre instant chaque instant
Que le chant du monde s’élève
Sur les charniers
Sur les décombres
Que les sourires éclairent chaque visage torturé
Je tendrai la main au bourreau
Pour que lui aussi s’éveille à l’espoir
Quitte la prison des régions inférieures
Et entre dans la lumière
La lumière est la mère
C’est la mère qui engendre le monde
Rien qui ne vienne d’elle
Rien qui ne soit elle
Oui, je tendrai la main à toutes les souffrances
Dans le silence
Par une simple impulsion du cœur
En suivant le chant d’un oiseau
Pour que la vie éclate en sourires
Et que ses notes soient une symphonie pour le nouveau monde.
©Adamante