Du plaisir et de la souffrance, c'est ça le bonheur, et c'est ça que j'ai éprouvé durant cette lecture.
Parfois longuette, parfois passionnante, parfois trop courte.
Stendhal, aurait pu au moins faire trois livres en plus quand à la fin il saute trois années. Nous retrouvons Fabrice père de famille (incognito) avec Clélia maman de Sandrino. Et après il saute encore au moins un an, période où Fabrice se réfugie dans la "Chartreuse" après la perte de ses deux amours ! Et puis la Duchesse/comtesse Sansévérina/Mosca qui meurt et tout et tout, il aurait encore pu en faire des salades.
Mais le pire, c'est que je n'ai pas, au cours de ces 591 pages, écrites bien serrées en "police 8", je n'ai donc pas retrouvé le seul petit bout de phrase que je recherchais, entendant la voix rauque de Maria Casarès dire de Son Fabrice Del Dongo :
"Il est beau mon Fabrice"
Va donc falloir que je retrouve la version du film et voilà, il n'y a plus qu'à passer commande :
Résumé
En 1821, en Italie. Fabrice del Dongo retourne, à la fin de ses études, chez celle qui l'a élevé, la duchesse Sanseverina. Mais la jalousie d'un de ses prétendants va provoquer, à la suite d'un meurtre involontaire, l'emprisonnement de Fabrice qui éveillait, sans le savoir, de troubles sentiments chez Sanseverina. En prison, il s'éprend de Clelia, qui à force d'intrigues réussit à le faire libérer. Mais sa liberté sera au prix de la perte de celles qui l'aiment ...De toute façons, j'ai préféré "Le Rouge et le Noir"