Voilà, c’est officiel, ma réflexion sur ce que je veux et ne veux plus dans ma future vie amoureuse est débutée. Mes marées émotives s’étant arrêtées à la fin décembre, conséquence de l’embrassade avec ma voisine d’en haut ; les mauvaises langues diront ce qu’elles voudront à ce propos, j’en avais besoin et ça m’a fait du bien. Le manque de contacts physiques avec une femme, à long terme, en était venu à miner ma confiance en moi et mes capacités à séduire et, même si l’on me disait le contraire, Diabolus en moi, lui, criait plus fort.
Est-ce que ce sera l’ultime relais ? Je l’ignore. Je vis mon premier célibat post-longue-relation et post-rebound. À mes yeux, tout est nouveau ! Je prends le temps comme il me vient.
Au cours des précédentes semaines, confiant, j’ai fait des tentatives de séductions qui me désengourdissaient et qui, pragmatique, m’ont permis d’écrire trois billets sur les femmes de la cafétéria. J’ai réalisé hier, lors d’un pèlerinage soudain à Longueuil, que ces tentatives n’ayant rien provoqué de concrets (par ma faute), je ne pouvais les considérer autrement que de la pratique et du niaisage d’adolescent : « Ah, c’est une belle rencontre fortuite. Ah, comme tu es jolie. Ah, je te regarde longuement… » etc…
Un instant : « Ah, comme le niaisage à assez niaisé. » Un pas de plus et je dessinais des cœurs dans mon cartable.
Je ne sais pas où tout ceci va me conduire d’ici mon retour de voyage, fin avril, je verrai en temps et lieu.