Le mal ‘ pensé ’ devient un défi philosophique, théologique.
Ensuite, il deviendra action : « c’est ce contre quoi on lutte » ( transformation du milieu, politique ..) .
Enfin, le Mal est objet de ‘ sagesse’ ( transformation de soi , travail de deuil ).
Il y là ; au plus profond de ma déréliction , l’expression existentielle de ma Liberté : la Foi.
« nous croyons en Dieu, en dépit du mal »… « Pareille sagesse est peut-être esquissée à la fin du livre de Job, quand il est dit que Job est arrivé à aimer Dieu pour rien, faisant ainsi perdre à Satan son pari initial. Aimer Dieu pour rien, c'est sortir complètement du cycle de la rétribution, dont la lamentation reste encore captive, tant que la victime se plaint de l'injustice de son sort. » Paul Ricoeur