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Mes dimanches à Ikea (je préfèrerais Bamako)

Publié le 10 mai 2011 par Valou94
Mon petit clou,
Mes dimanches à Ikea (je préfèrerais Bamako)Dimanche matin, vu qu’il faisait super beau et qu’on n’avait pas les enfants largués opportunément chez leurs grands-parents, nous avons décidé de nous faire un petit plaisir : la fameuse journée à Ikéa. Pour choisir une cuisine. Et oui, on a les loisirs qu’on veut peut.
Je sais que tu vois, cette journée où tu te lèves tôt pour être parmi les premiers à décrocher le jackpot : le ticket qui te donne droit à une place à l'un des postes de conception de cuisine de chez Ikea, moyennant un certain temps d’attente variable, proportionnel à des facteurs aussi aléatoires et non maitrisables que la température extérieure, la proportion de bouseux prêts eux aussi à commander une cuisine, incapables en informatiques et qui sont devant toi, le nombre de vendeurs disponibles, et l’âge du capitaine.
Dimanche dernier, ils avaient du faire un lâcher. De bouseux. Heureusement, arrivés tôt, on en a évité le plus grand nombre, sans passer malheureusement à côté de deux ou trois cas pathologiques.
De ce genre là.

Bon, c’était pas gagné hein.
On a quand même eu une table, finalement.
Et là, on a commencé à concevoir.
On a conçu.
Conçu.
Et conçu.
Le logiciel Ikéa n’est pas exactement exempt de bugs et de contournements à connaître, faute de quoi, tu perds du temps. Par contre, le logiciel Ikéa est entièrement exempt de l'assistance d'un vendeur, dès lors que tu sembles maitriser un tant soit peu ton sujet. Pas de bol, on était deux informaticiens en face.
Au bout de trois heures (montre en main), on avait fini notre cuisine, ceci dit. Liners et crédences inclus, what else ?
Il était déjà 13h30.
Et là, il a fallu faire le devis.
En gros, le logiciel te sors une estimation, que le vendeur retouche (parce que le logiciel ne sait pas calculer, ce boulet) pendant encore une demi-heure supplémentaire, au bas mot. Ceci pendant que tu attends gentiment sans rien faire, en hypoglycémie, fatigué, échevelé, et l’œil glauque. Pas moi, hein, mais une personne lambda dans un cas similaire. Moi je suis une princesse, je me réveille en pleine nuit déjà maquillée et je sens toujours bon de la bouche. Et des pieds.
Une demi-heure sans rien faire et sans bouger pour ne pas se faire piquer sa table, c’est long, chez Ikéa comme ailleurs. J’ai eu le temps de mesurer mon tour de tête avec les règles en papier, en centimètres et en pouces, et de le comparer à tous les éléments à ma disposition sur la table. Puis de ricaner bêtement en imaginant aller mesurer les tours de tête de tous les autres clients, de répondre « dans ton cul » à la question de mon mari pour savoir où on mettait l’évier. J’étais sur le point de publier une annonce sur le bon coin pour revendre tout un lot de crayons à papier Ikéa lorsque le vendeur est revenu avec notre devis. Dommage, je suis sûre que ça aurait intéressé un pigeon quelconque.
Vu l’heure, on a même pu profiter du merveilleux restaurant Ikea avec ses boulettes baignant dans le gras, accompagnées de pâtes trop cuites baignant dans l’huile. Et du café à volonté.
Miam.
Et toi, tu fais quoi dimanche prochain?
A bientôt mon petit clou!

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