Je parlais de la peur dans mon précedent post .Je suis persuadée que la majorité de ceux qui l'ont lu n'ont pas trop apprécié (même moi d'ailleurs, j'écris parfois des choses qui ne me plaisent pas :/ ) mais à ce moment là j'étais la proie de cette peur qui me controlait, me donnait des crampes d'estomac, me faisait perdre le sommeil, cette peur qui me mettait dans tous ces états et que je ne comprenais pas. J'étais consciente des ravages qu'elle fait et je voulais tellement m'en sortir mais tout ce que je pouvais faire était d'écrire.
Je savais que je n'étais plus la petite fille qui a peur du noir parcequ'on lui a raconté que le méchant monstre s'y cache et va la dévorer si elle ne reste pas sage. Ce n'était pas une de ces peurs qui deviennet ridicule quand on grandit.Ce n'était pas non plus de l'angoisse car ma peur avait un visage, un objet. En gros, Il me fallait contacter mon encadreur après neufs mois d'absence. Elle m'avait donné un travail à réaliser et moi, je n'ai pas pu le faire. J'ai essayé mais la vérité est que je n'ai pas bien compris certaines choses et que à force de vouloir bien faire j'ai fini par ne plus savoir comment faire. Je ne pouvais pas ou je n'osais pas demander plus d'explications car il fallait être la fille parfaite qui comprend tout et qui est capable de tout. Encore une barre trop haute que je me mets.
Donc après tant d'absence et un travail non accompli j'appréhendais les reproches que je savais mérités, j'appréhendais une colère que je savais avoir causé et enfin j'appréhendais un refus de ma personne que je jugeais mérité aussi.
Ceci explique ma peur mais ne le rend pas légitime pour autant car ce que j'ai fait n'a rien d'un crime. J'ai eu aussi des problèmes qui mettaient la thèse au second plan et je ne pouvais pas faire autrement (je dois l'écrire encore, encore et encore pour m'en convaincre, car une part de moi même culpabilise encore à cause de ça).
Donc après avoir démasqué le coupable j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai appelé mon encadreur qui s'est montré compréhensive (mais bien sûr j'ai encore des doutes), gentille comme toujours et qui a accepté de me voir.
En attendant de la voir jeudi je vais essayé de lire quelques articles pour avoir au moins quelque chose à lui montrer.Espérons que je ne vais pas avaler ma langue en la voyant et que je vais enfin aller de l'avant et lui demander vraiment ce que je ne comprends pas.