… oui comme Denis est l'homme de ma vie, Monsieur le docteur toulousain spécialiste en médecine manuelle et en ostéopathie et le médecin de ma vie. Pourquoi ? Parce qu'il m'a rendu mon bras droit, il l'a réparé alors qu'en 6 mois aucun autre docteur n'avait su exactement trouver mon malaise et même si certains avaient réussi à me soulager , cela n'avait été qu'éphémère.
Nous appellerons ce Docteur, THE DOCTEUR. C'est en retournant chez ma généraliste d'origine après 6 mois de tergiversations avec le médecin généraliste qui me suivait depuis que j'avais été le voir en urgence pour mon bras, que j'ai appris l'existence de THE DOCTEUR. Elle a dit « Je ne sais pas si lui saura vous guérir, mais je le connais bien, je l'ai déjà vu travailler et je sais qu'il va chercher la solution ». Je regrette maintenant très amèrement de ne pas avoir été de suite chez elle parce qu'elle a trop de succès et qu'il faut attendre 4H dans la salle d'attente en cas d 'urgence... Il faut dire qu'attendre 4h le bras droit bloqué et la moitié du dos endolori, ce n'est pas drôle et puis y'a toujours une mémé ou un pépé pour râler parce qu'on fait passer les jeunes malades devant. Bref … pourtant c'est une doctoresse de confiance qui a toujours su très bien me soigner ! Il y a que, comme j'avais vu tout un tas de spécialistes renommés, réputés, certains considérés comme les « Papes » de leurs spécialités médicales, je pensais que plus rien n'était faisable pour mon cas, à part trouer mon pauvre estomac à coups d'anti-inflammatoires et anti-douleurs que je ne prenais plus trop d'ailleurs suite aux drôles d'effets secondaires que j'ai eu avec les différentes substances testées.
J'ai donc fait la rencontre de THE DOCTEUR le 31 Mars 2011 à 11h00. Il m'a auscultée en long en large et en travers, a regardé mes examens, m'a posé tout un tas de question, m'a re auscultée et il en a conclu « Vous n'avez pas d'hernie discale et ça n'écrase pas le nerf de votre bras, en revanche, vous avez trois disques cervicaux bloqués, et donc je comprends que vous ayez mal ».
ALLELUIA dis-je après ses quelques mots : « Je comprends que vous ayez mal car la douleur des cervicales rayonne dans tout le bras et le dos, c'est fréquent quand on approche la trentaine». Après il y a eu « Il faut des manipulations très douces car quand on fait craquer les articulations, le patient se contracte et recoince tout ». Et quand je lui ai parlé de l'infiltration qu'on m'avait fait à l'aveuglette dans les cervicales, il a dit « Il n'a pas été très sympa avec vous ce docteur, parce que ça fait très mal ça ! ». Toi t'es mon ami. Et quand je lui ai parlé du méchant chirurgien il a dit « Ah non mais de toute manière, lui il est juste pas gentil tant qu'il a rien à opérer ! ». Copaaaain ! Déjà là, il pouvait me faire tout ce qu'il voulait, enfin, je veux dire, « médicalement parlant ». J'ai donc eu le droit de m'allonger, de croiser mes dix doigts sur mon ventre, de me détendre et de fermer les yeux. La position de la sieste. La classe non. J'avais quand même un peu du mal à me détendre, parce que niveau manipulations violentes, en dehors de mon gentil kiné regretté qui ne s'est pas spécialement installé dans l'Aveyron pour le bonheur d'une formidable patiente comme moi, j'en avais essuyé. Et je te fais craquer le dos, et je te fais craquer le cou. Et je vous parle pas de la kiné aveyronnaise. Elle elle m'a carrément fait savoir que je n'avais pas d'abdominaux. En même temps pour le deviner suffit de pousser la porte en voyant la lumière, j'ai un oreiller à la place du ventre !
Bref... Revenons à THE DOCTEUR. La position de la sieste donc. Il a détaché mes cheveux avec délicatesse et a posé ses mains toutes chaudes dans mon cou. Malgré tout cela, j'étais encore un peu tendue, mais quand j'ai constaté avec quelle douceur il travaillait, je me suis très vite décrispée. C'était doux et bizarre. Tellement doux que j'avais l'impression qu'il ne faisait rien de particulier, sauf quand fait, tranquillement, il étirait mon cou, d'un côté et d'autre, faisait bouger les cervicales du bout des doigts et dès que j'avais la moindre petite douleur, il arrêtait ou modifiait le sens de sa manipulation. « Si ça fait mal, même un peu, on arrête ! Il faut vraiment y aller doucement ».
A la fin de la séance il m'a dit que j'allais avoir mal le lendemain. Et j'ai eu mal le lendemain... et après ? Constante amélioration. Jusqu'à plus rien, plus de douleur sauf sporadiquement, ponctuellement quand j'ai eu l'idée de porter un lave-vaisselle ou de faire 16h00 de voiture sur un week-end … Je revivais. Fatigue disparue. Douleurs amoindries.
Je me languissais donc ce second rendez-vous de ce matin. J'avais légèrement mal. Mais THE DOCTEUR a bien vu l'amélioration. A la palpation je n'avais plus mal qu'à un seul disque. Cela signifie donc que deux disques se sont décoincés. J'ai donc eu droit à une nouvelle séance de douces manipulations et verdict : je suis guérie. Bon ok, nuançons, je suis en « voie de guérison ». Ok, ce n'était pas une maladie grave, mais je vous assure qu'un bras douloureux c'est relativement handicapant dans la vie de tous les jours surtout pour porter un lave-vaisselle.
Je ne le revois dans deux mois uniquement si la petite douleur restante ne s'en va pas. Sinon ce sera dans 6 mois pour voir sur la durée, si le tout est bien décoincée. Bref, j'étais coincée, THE DOCTEUR m'a décoincée. Grâce à lui, maintenant, j'ai un bon cou !