Vous savez que chaque année, je vais au FIFF (pour rappel, le Festival International du Film Francophone de Namur, ou le Festival des Individus Foutrement Favorisés).
J’ai également le plaisir, lors des nombreuses séances auxquelles j’assiste, de tester les toilettes des cinémas namurois (ça faisait un bail, en grande habituée de l’Acina que je suis devenue).
Dans ces toilettes, une file permanente. Logique. 300 spectateurs, dont moitié de femmes, toutes ayant un besoin pressant. 6 toilettes. Cherchez l’erreur.
Mais la véritable erreur elle est ici : lors de chacune de mes attentes, j’observe ces femmes. Elles entrent, sortent, prennent leur temps ou pas. Mais aucune d’elles, je dis bien aucune, ne s’est lavé les mains après son passage au petit coin. Aucune !
Moi qui croyais innocemment que seuls les hommes étaient adeptes du manque d’hygiène, voici que les femmes se mettent à répandre leurs germes sur les sièges bleus des cinémas, sur les bâtons de leurs friskos, sur les poignées de portes et dieu sait où encore (et je préfère ne pas le savoir, argh).
Je veux bien admettre que, chez elles, cocoonement lovée dans leur petit canapé, elles fassent l’impasse sur le lavage de mains, après tout, personne ne les voit agir de la sorte. Mais devant une telle grappe d’autres femmes, comment osent-elles ?
Je l’ai pourtant compris une fois mon tour venu. Lorsque j’ai voulu me laver les minettes. Pour accéder à l’évier, au savon tout propre (puisque pas utilisé) et aux serviettes immaculées, j’ai dû franchir la foule, affronter les regards me faisant comprendre que je dérangeais, me contorsionner pour accéder au jet d’eau et partir sans m’essuyer les mains, sous peine d’être lynchée. Un challenge !
Prochain challenge, tester ce petit matos disponible sur le marché et permettant aux femmes de faire pipi debout. Mon verdict dans quelques semaines…
Illu de Petit Bordel.