Le Mal-un

Publié le 15 mai 2011 par Perceval

Il n'y a pas d'homme condamné.


Si quelqu'un se trouve alors sans Dieu,
sans pensée, sans images, sans mots,
reste du moins pour lui ce lieu de vérité:

AIMER SON FRERE QU'IL VOIT.


S'il ne parvient pas à aimer
parce qu'il est noué dans sa détresse,
seul, amer, affolé,
reste du moins ceci:

DE DESIRER L'AMOUR.


Et si ce même désir lui est inaccessible,
à cause de la tristesse et de la cruauté
où il est comme englouti,

reste encore qu'il peut désirer de désirer l'amour.


Et il se peut que ce désir humilié,

justement parce qu'il a perdu toute prétention,
touche le coeur de la divine tendresse.

Maurice BELLET.

Le Mal est simplement l'absence de Dieu.

Il est comme l'obscurité et le froid, des mots que l'homme a créé pour décrire l'absence ....

Dieu n'a pas créé le mal.

Le Mal n'est pas comme la foi, ou l'amour qui existe tout comme la lumière et la chaleur. ...

Ce serait Albert Einstein, qui aurait expliqué cela à son professeur qui voulat le convaincre que Dieu n'existait pas ... ?