L’occasion pour moi de placer cette expression que j’ai entendue de ma « collègue sans surnom » (qui à mon avis n’en aura jamais, et finalement, ça lui fait un surnom, de s’appeler sans surnom, non ?) : ça sty rat’. Bien sûr, j’ignore comment l’écrire, vu que je n’ai jamais fait que l’entendre, cette expression. Expression de mon enfance, que je n’avais jamais entendue ailleurs que là, durant mon enfance.
Bref, c’était juste pour la placer… parce que ça sty rat’ (ça a été vite), la façon dont l’affaire DSK a remplacé l’affaire Michelle Martin. Et ça me rappelle à quel point on parle si peu de Fukushima, voire plus du tout, alors que ça doit bien continuer à merder, là-bas, non ? C’est la vie, une actu en remplace une autre…
Et cette info, elle me rappelle la série dont je suis raide dingue en ce moment : The good wife. Vous connaissez ? J’aime j’adore. Même qu’il y a l’ex Carol Hattaway d’Urgences dedans (mais si, celle qui épousait Georges Clooney), et même qu’il y a de vrais morceaux de l’ex Mister Big dedans, dans le rôle du vilain pas beau. J’en suis dingue, de cette série. Dingue au point que, après avoir vu le dernier épisode de la saison sur RTL, l’autre vendredi, j’ai sauté sur mon pc comme une puce sur un bobtail pour voir si la seconde saison était dispo, et oui, elle l’était. Impossible pour moi d’attendre, alors, à 23h, j’ai réussi à mater trois épisodes. Puis les 17 suivants en une semaine à peine. Et là, il en manque un, le dernier, « the season finale », qui passe demain soir aux States, et je meurs d’impatience. Comme disent les américains, I can’t wait. L’enfer. J’ai regardé dix fois le teasers, en tremblant d’émotion. Je sais, à mon âge, c’est déconner. Mais j’assume. Bref, vivement vivement vivement que ça passe. Vivement vivement vivement demain. Vivement vivement vivement la traduction. Ensuite, après ce 23e épisode, je me lamenterai sur l’attente à venir, snif et re-snif.
Vous allez me dire, quel lien entre DSK et The good wife ?
Ben les explications intéressantes qui me permettent enfin de mieux comprendre les différences entre la justice américaine et celle de Belgique. Là-bas, peu de préventive, mais des cautions qui permettent de sortir en attendant le procès. Là-bas, les policiers et le juge d’instruction enquêtent à charge, les avocats et des enquêteurs privés enquêtent à décharge, alors qu’ici policiers et juge d’instruction enquêtent à charge et à décharge. Là-bas, pas de robe noire à bavette blanche. Bon, tout ça, j’avais cru le comprendre, depuis les années où des séries américaines montrent des tribunaux, mais l’actualité permet de le confirmer au mieux, de l’expliquer clairement. Enfin enfin enfin, je comprends mieux ce que Kalinda fait dans le cabinet d’Alicia et pourquoi Cary est devenu leur ennemi juré. Merci l’actu !
Alors, vivement demain, titchu.