Billet toujours autant garanti 100% sans seske, toujours merci le Crampon.
(suite de ça et ça)
Quand, pris d'une folie douce, on se lance dans la grande aventure de la procréation (y a des retraites à payer, je vous rappelle), on est plus ou moins préparé psychologiquement à passer quelques mois un peu sportifs à base de nuits blanches, angoisses, et questionnements.
Ok, plutôt moins que plus en ce qui me concerne, puisque j'avais une confiance aveugle en la fabrique de bébé, société d'arnaqueurs s'il en est (que fait 60 millions de consommateurs je vous le demande).
En tout cas, jamais, jamais, on ne m'avait dit que deux ans plus tard, l'enfant peu enclin au sommeil (la fameuse erreur dans le modèle livré) serait toujours aussi peu enclin au sommeil.
Concrètement, cela signifie que quand tout va bien (conditions atmosphériques et climatiques idéales, paix dans le monde et dans le foyer, chocolat et gâteaux illimités, parents, Barbapapa, et Toy Story disponibles à toute heure), le Crampon dort.
Enfin, il s'endort seul, vers 21h, et se lève seul, vers 6-7h (aïe).
Quand tout va un peu moins bien (fin du stock de madeleines, parents rétifs à obéir ou en overdose de Dora, sens du vent défavorable), le Crampon dort un peu moins bien.
Il faut alors accompagner son endormissement (couché sur le parquet, au pied de son lit, dans le noir, pour le plus grand bonheur de l'ostéo familial), qui peut durer jusqu'à 1 heure.
(= tu oublies pouvoir mater Dr House en live, ou avoir un quelconque semblant de soirée dédié à une égoïste détente bien méritée).
Quand les conditions deviennent extrêmes (changement de ville, de crèche, de maison, vacances chez les grand parents ou avec la tata-marraine), le Crampon s'adapte. Il nous fait du GRAND Crampon.
Petit exemple dans les posts à venir (sinon c'est trop long).
(ça s'annonce comme une saga en 72 épisodes, je préfère prévenir...)