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Face à cette dérive de la société camerounaise, la sonnette d’alarme va être tirée mais le pouvoir en place va faire la sourde oreille. Face aux dénonciations des journalistes notamment du regretté Pius NJAWE du journal Le Messager, le président Paul BIYA va exiger les preuves avec lesquelles on accusait les uns et les autres de corrompus. Face à cette prise de position surprenante du chef de l’Etat, la corruption va tellement bien se porter qu’à la fin de la décennie 90, l’ONG Tranparency International va attribuer au Cameroun pendant 2 années consécutives le trophée de champion du monde de la corruption. Face à la mauvaise image que le Cameroun va ainsi récolter, le Président de la république va ainsi mesurer l’ampleur du mal et créer la Commission Nationale Anti Corruption (CONAC) qui depuis lors se démène comme elle peut pour colmater les brèches en luttant contre ce mal qui est devenu un mode de société. On peut quand même mettre à l’actif de cette commission le fait que des ministres, des directeurs de sociétés et de nombreux fonctionnaires se sont retrouvés derrière les barreaux sous l’accusation de corruption et de détournement de fonds publics. Le Cameroun a aussi dégringolé de son rang de pays le plus corrompu du monde même s’il ne s’est pas beaucoup éloigné du peloton de tête.
L’autre manière de se débrouiller au Cameroun va être l’explosion du secteur informel. Le phénomène de mototaxi commence au début de la décennie 90. Il s’agit de jeunes Camerounais parfois diplômés de l’enseignement supérieur qui avaient décidé de se débrouiller par le transport en moto. L’Etat du Cameroun va d’abord laisser faire avant d’essayer en vain de se rattraper. En effet, il était d’abord question de supprimer purement et simplement ce phénomène qui pourtant avait donné du travail à beaucoup de diplômés et autres chômeurs. S’étant rendu compte qu’il était devenu impossible de supprimer ce secteur car l’habitude est une seconde nature, l’Etat va à grand peine essayer de le réguler. Jusqu’à nos jours, des dizaines de milliers de Camerounais essaient de joindre les deux bouts grâce aux mototaxis. Mais c’est un secteur particulièrement désordonné qui est à l’origine de nombreux accidents de la circulation et de nombreux morts enregistrés sur nos routes.
Le commerce à la sauvette va aussi se généraliser. Il s’agit des hommes et femmes qui se débrouillent au quotidien dans le commerce en marge de la réglementation en vigueur dans ce secteur. Brulés par le soleil tropical, les hommes, les femmes et les enfants installés n'importe où proposent aux clients les produits de consommation courante pour gagner leur vie et faire vivre leurs familles très souvent nombreuses malgré la pauvreté.
Avec l’explosion des télécommunications, un autre secteur a pignon sur rue actuellement dans les villes camerounaises. Il s’agit des ‘’call-box’’c'est-à-dire des hommes et des femmes qui installés sous un parasol, attendent leurs clients à longueur de journée pour les appels par téléphone portable moyennant quelques pièces d’argent. Cependant, à côté de ces Camerounais qui vont choisir de se débrouiller dans la légalité, beaucoup vont choisir le culte du moindre effort en fondant dans l’illégalité.
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