Étant donné qu’une réflexion se fait entre les deux oreilles, pour le moment, je n’ai pas d’anecdotes, ni rien d’intelligent à raconter, ce qui peut sembler détonant versus la quantité de récits que j’ai produit le mois dernier.
Je me sens comme un oiseau qui n’a pas encore réalisé qu’il doit briser sa coquille et qui tape instinctivement dans toutes les directions. Je me sens comme un épileptique qui se cogne la tête sur le plancher et qui, au moment de revenir à lui, réalise que ça lui fait mal derrière la tête et que c’est la conscientisation de cette douleur qui semble provoquer l’éveil et terminer la crise. (J’ai vécu ça une fois.)
Du coup, je ne veux pas écouler mon temps à réfléchir, enchaîner les insomnies, passer des soirées contemplatives et ascétiques tandis que dehors, il y a la vie. Ce soir, une dégustation de bières artisanales avec mes amis pêcheurs va me changer les idées.