Depuis que je ne campe plus en tente, donc depuis 1994, cette grande fin de semaine ne signifie pas autant puisque je peux partir quand je veux et coucher en autonomie ici et là ou partir aux États-Unis où les campings ouvrent un peu plus tôt. Mais tout de même, j’y pense, comme la fête du Travail qui a si longtemps représenté pour moi le retour en classe, soit en tant qu’élève une bonne quinzaine d’années, soit en tant que professeur, un peu moins de dix ans. Ça ne s’oublie pas. Avoir hâte, penser où on va aller, faire les préparatifs.
Donc, même si j’ai encore en mémoire mes cinq semaines passées au Texas-Arizona en mars-avril, j’ai à nouveau le goût de profiter de mon Pruneau (photo jointe), d’aller voir la mer à Sainte-Flavie ou à Havre Saint-Pierre, d’aller m’assoir devant les Mille-Iles ou sur la plage de Sandbanks, en Ontario. Faire un petit feu le soir, ça ne me manque pas trop puisque je peux en faire tant que je veux chez nous. Tout de même, ailleurs, si les étoiles sont les mêmes, les odeurs sont différentes, l’air du temps nous chante une chanson qu’on connaît moins, on a l’impression que les semaines sont plus longues et que la pluie est synonyme de congé.
Bonne saison de camping aux campeurs.