En ce moment, quand on arrive sur le site de la NYPL, on tombe sur cet appel au don contre les fermetures de bibliothèques et les coupes budgétaires.
Quand on pense à ce qui se passe en Grande-Bretagne en ce moment (que je trouve très, très inquiétant pour ma part), j'aurais vraiment adoré le même panneau sur le site de la British Library. Mais non.
Je pense que mon métier est le plus beau du monde, à chaque seconde de chaque journée, je suis immensément heureuse de le faire, quelles que soient les vicissitudes. Cependant, je vous le dis : je suis aussi infiniment heureuse d'exercer mon métier en France en ce moment quand je lis la presse spécialisée. Et ce malgré l'administration, malgré les concours et les grades. Pourquoi ? pour la notion de service public de l'accès à la culture, voire pour une certaine "culture de l'accès" (pour tous ou chacun, comme on voudra ; aux livres, à la musique, au cinéma, aux séries télé, à l'internet libre, à des salles chauffées en hiver et climatisée en été, à la télé, à des concerts et des évènements, à des ateliers pour les enfants, à des livres en brailles qui sinon coûtent un bras, à la presse, à l'information, à, à, à...) si j'osais néologiser, qui malgré tout se maintient, est maintenue, et qui me rassure grandement sur la nature humaine.
C'était la pensée philosophique du jour !