Malgré une partie publique de son financement -une fondation soutenue par la République Française- et son lien étroit avec le Ministère français des Affaires étrangères, l’IMA et son président Dominique Baudis n’ont, semble-t-il, pas montré d’embarras en acceptant de programmer cet événement. Celui-ci intervient malgré la condamnation au plus haut niveau de l'Etat de la violente répression des manifestations en Syrie. Sans parler des pressions de la milice chiite pro-iranienne sur l’agencement d’un gouvernement libanais en gestation depuis plusieurs mois.
Au Liban, l’opposition du 14 mars conduite par Saad Hariri avait prévu de se réunir cette semaine au grand hôtel Bristol de Beyrouth afin de manifester sa solidarité avec les victimes des exactions syriennes : les pressions des forces politiques favorables à la Syrie et celles du Parti de Dieu ont conduit la direction de l’établissement à leur refuser l’accès au dernier moment. De même, trois soldats syriens qui s’étaient réfugiés au pays du cèdre ont été finalement remis aux autorités syriennes : on ignore aujourd’hui quel a pu être leur sort.
L’IMA, l’Institut du Monde Arabe présidé par Dominique Baudis prévoit d’accueillir dimanche 22 ma...

