La première victoire, celle de sa « libération » sous caution après un séjour dans la prison de Rikers Island, semble lui donner des ailes. Mais, c’est beaucoup plus compliqué que ça car, selon Le Journal du dimanche, les détectives privés engagés pour essayer de tenir l’image de Nafissatou Diallo sont nus. En effet, sa vie passée au peigne fin n’apporte visiblement….rien.
Un séjour des enquêteurs en Guinée Conakry laisse entendre qu’elle est née dans un petit village, Thiakoulé, dans les hauts Plateaux, de père et mère agriculteurs. Mariée à 17 ans, elle perd son époux juste après la naissance de sa fille. Elle émigre ensuite pour les Etats-Unis il y a 7 ans, où elle est exilée politique. La situation en Guinée prêtait bien à cette situation. Elle ne sait qu’écrire son nom, semble-t-il. Sa fille serait une excellente élève dans un lycée du Bronx et, c’est ce qui a fait qu’elle sous-loue sur place, une maison.
Donc, son immeuble qui serait réservée aux sidéens, un des arguments que voulaient prendre les défenseurs de DSK tombe à l’eau. L’autre argument sur le retard de la prévention de la police par le Sofitel tombe aussi à l’eau. La femme aurait été découverte tremblante et prise de nausée et traumatisée dans un couloir de l’hôtel par sa supérieure. Elle vomissait. C’est ainsi qu’elle raconta à…4 personnes différentes, dont le chef de la sécurité de l’hôtel, son agression.
La jeune femme de 32 ans, issue de l’ethnie peule, n’aurait pas, enfin, une vie dissolue. On ne lui connaît pas de petit ami ou même d’ami très proche. Serveuse aussi dans une gargote hormis son emploi de soubrette au Sofitel New York, c’est ainsi qu’elle fait la connaissance de son « grand frère ». Enfin, celui qui se présentait ainsi. C’est une façon africaine de parler d’un ami proche. Ces allégations n’émanent donc pas d’elle. Le troisième argument de la défense s’effrite encore.
Avec l’argent et le pouvoir on obtient tout. C’est vrai mais, la défense de DSK devrait prouver qu’il est innocent. Selon nos informations, en attendant bien sûr le 6 juin prochain, les traces ADN auraient démontré, hier, de manière irréfutable qu’il y a bien eu relation sexuelle. Mais alors, en plaidant non-coupable, comme expliquer cette relation puisque notre quidam refuse toute allégation de sexe. En plein tribunal elle (la défense) changera en parlant d’acte sexuel consentie ?
Dominique Strauss-Khan ne pourra pas s’en sortir. DSK, la prison, c’est son « destain », comme le disaient Les Inconnus: « New-York, Los Angeles, Boston ou Sarcelles…c’est le même destin » ! Chiche.