Glaçante Islande

Publié le 25 mai 2011 par Frédérique Paresseuse

Avertissement : ce billet, écrit il y a plusieurs semaines, n'a rien à voir avec les agissements d'un certain volcan...

C'est rare d'être ému par un roman policier, non ?

Dans le meilleur des cas, on est captivé : "Qui c'est qui l'a tué ? Qui c'est qui l'a tué ?". Et dans la plupart, juste vaguement intéressé, mais ça repose la tête.

La femme en vert d'Arnaldur Indridason commence comme un coup de tonnerre (une petite fille qui suce un os humain à une fête d'anniversaire) aussitôt tempéré par plusieurs chapitres assez lents dans lesquels, après s'être habitués à déchiffrer des noms propres islandais (et c'est pas du gâteau), on comprend que l'os provient d'un cadavre enterré depuis plusieurs décennies. Rien de bien excitant, à prime abord... jusqu'à ce qu'on découvre l'histoire d'une famille vivant là pendant la guerre et qu'on se laisse totalement emporter.

Car la clé du livre n'est pas qui a tué mais qui a été tué. Et l'auteur, de fausses pistes en hypothèses vraisemblables, nous balade jusqu'au dénouement final.

C'est magnifique, envoûtant et ça mérite amplement tous les prix indiqués en couverture.

Ma note : 17/20