Obama et Ouattara
La Côte d’Ivoire revit peu à peu. Les marchés regorgent enfin, de denrées innombrables. Du nord au sud, on voit une population qui veut s’en sortir. Une reprise économique où le secteur informel se voit tailler la part du lion après le chaos organisé sous l’égide de Laurent Koudou Gbagbo. Probablement, les sociétés qui ont été pillées par tous les éléments armés de l’homme qui doit rendre des comptes à la CPI, malgré les aboiements et cris d’orfraie de ses partisans qui aiment bien rejeter leurs crimes sur les autres. Le mal ivoirien emprisonné à Korhogo, plus minable gouvernant qu’ait connu la Côte d’Ivoire, guidé essentiellement par l’argent et le tribalisme, aura fait plus de mal à son pays que tous les dictateurs qu’à connu l’Afrique.
Sur le plan politique, la différence entre l’ancien monarque Laurent Koudou Gbagbo et le démocrate Alassane Dramane Ouattara est simple. Alors que leurs différents militaires sont accusés d’avoir commis des crimes de sang, seul le président élu condamne, ordonne une enquête et dit publiquement que ces derniers seront punis. Cherchez l’erreur ! Contrairement à son prédécesseur, il n’a jamais organisé une seule tuerie et les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) ont des brebis galeuses comme partout. Leurs exclusion est en marche. Quant à Laurent Koudou Gbagbo, pendant tout son règne, usurpé qui plus est, durant 5 ans et 4 mois, entre les charniers de Yopougon, la disparition de journalistes à l’image de Kieffer, la chasse aux partisans du président élu durant de longues années, le pillage de toutes leurs villas durant la crise post-électorale etc. …
Alors que l’ancien président et nain politique pensait pouvoir diriger un pays en totale autarcie -un contresens politique-, sous prétexte de souveraineté morbide mais surtout teinté d’un discours vaseux et mortifère, aussi mensonger que dangereux, il s’est planté. »La démocratie a un prix » a encore affirmé le président ivoirien hier à Paris, au sortir d’un entretien avec le premier-ministre français François Fillon. Ayant demandé sur 5 ans entre 15b et 20 millions de dollars, ses ennemis crient au scandale et parle de dette. Quel pays peut vivre sans dettes ? De vrais chimères pour tous ces nigauds mâtiné de la propagandastaffel gbagboïste. Ils ont visiblement oublié que la crise post-électorale qu’il a causé a vu leur champion ne pouvoir honorer une dette contractée auprès des institutions de Bretton Woods. Ça vous en bouche un coin ?
Tout ce qu’on peut dire aujourd’hui, malgré les indignations sélectives, la haine, la xénophobie, le tribalisme et le mensonge des pro-Gbagbo, la Côte d’Ivoire est de nouveau sur les rails, n’en déplaise à ces derniers. L’avenir se fera sans eux. Tant mieux. C’est à eux de saisir la percheLa Côte d’Ivoire n’a pas besoin des oiseaux de mauvais augure. Demain, sans doute, ils nous diront qu’ils mettaient la pression sur le nouveau pouvoir pour qu’il réussisse. Avec leur mauvaise foi habituelle, prenons le pari et vous verrez.
Je tiens à mettre au défi ceux qui ne cessent de chercher à tancer des personnes qui ne pensent pas comme eux, de mettre sur la table, les réalisations panafricanistes ou panafricaines de Laurent Gbagbo contrairement à Mouammar Kadhafi (clic). Ils osent évoquer le cas libyen et l’ivoirien, semblables à leurs yeux. Une mauvaise foi abyssale ! Une petite bande de tarés. Toujours le prétexte abscons de la re-colonisation et bla bla mais, en Libye par contre, et je l’ai toujours dit, il y a maldonne. En Côte d’Ivoire en revanche, il y avait un battu à des élections démocratiques qui a voulu s’accrocher au pouvoir après son échec électoral. Point. Le reste n’est que verbiage vaseux. Il y a même un attardé mental qui a laissé un message sur mon portable en disant que Kadhafi que je soutiens a fait du mal à l’Afrique. Sa haine, son islamophobie, son arabophobie et son extrémisme me font bien rire.
Dieu bénisse la Côte d’Ivoire !