Dans le deuxième cas, celui de la dernière coupe du monde, les problèmes sécuritaires que l’Afrique du Sud a toujours connus, ont étés évoqués dans plusieurs débats et plateaux télévisés ce qui a affecté l’image touristique du pays.
A travers ces deux cas cités, nous constatons que le changement de l’environnement médiatique a transformé des facteurs déjà existants et jusque là contrôlés, en des facteurs potentiellement dangereux et menaçants. Le pays organisateur doit donc se projeter dans l’environnement "attendu" pour regarder des éléments existants, différemment. Même si le grand événement sportif modifie profondément l’environnement de l’organisation, sa marge d’anticipation reste importante puisque les changements majeurs sont connus d’avance et peuvent être cernés par une organisation adéquate. Lors de la dernière coupe du monde le gouvernement sud-africain, conscient des problèmes sécuritaires qu’il doit affronter, a mis en place un dispositif sécuritaire impressionnant et le plus exceptionnel c’est qu’une "cinquantaine de tribunaux spéciaux, sous la houlette de plus de mille juges, avocats et clercs, ont en outre été installés pour traiter les affaires le plus rapidement possible. Ils fonctionneront sept jours sur sept, de 8h30 à 23 heures" cela constitue un exemple d’adaptation anticipée qui peut être appliqué à tous les aspects dont on prévoit une évolution négative à cause d‘un changement dans l’environnement.
L’organisation d’un grand événement sportif place le pays organisateur dans un cadre inhabituel, où beaucoup de repères collectifs et individuels sont remplacés. La réussite d’un dispositif dépendra toujours de la capacité de l’organisation à prévoir les changements qui vont intervenir sur son environnement, ainsi que de sa capacité à imaginer les fonctionnements qui devraient s’adapter avec ces changements.
Alors qu’en raison du chantage russe -peut-on appeler cela autrement ?-, les dirigeants du G8 on...