Si vous réfléchissez avant de répondre, a priori, vous n'êtes pas un(e) indigné(e).
Attention, cela ne fait pas de vous quelqu'un(e) de lisse.
En outre, vous n'êtes pas menacé(e) par une torsion de boyaux, par un accès de tension… ou les deux à la fois.
C'est que l'indignation n'est pas un état confortable.
Au quotidien, si vous vous indignez, vous dites non au consensus, au compromis que l'on ne manquera pas de vous proposer.
Ça vous ferait trop mal dans la tête et dans le ventre.
Encore faut-il avoir appris à dire non.
Dans le cas contraire, à l'indignation que vous ravalez, s'ajoute l'humiliation.
Bonne journée.