La mort nous hante.
Pour mater notre obsession, on en rigole. Ou… on la décrit, telle qu'elle nous gênerait le moins : mourir au combat, mourir sur un circuit automobile…
Comme si, d'une mort ronflante, nous sortions grandis.
Nous sommes toujours attristés d'apprendre qu'un(e) inconnu(e) a culbuté en dégringolant d'un escabeau, en tombant de vélo… On ne le(la) plaint pas exactement d'être mort, mais d'être mort sans panache.
Le grand saut, on en tolère l'idée à condition qu'il ait de la gueule.
Alors, rectifié par un concombre…
Dites déjà "concombre" ou "cucurbitacée"…