Le Figaro, toute honte bue, a titré ce matin: La France accuse Kadhafi d’avoir tué 10 000 Libyens. L’honnêteté intellectuelle aurait été d’ajouter à ce titre bidon, les mots suivant: sans preuve. Sur quoi se base donc la France pour asséner ce genre de contrevérité ? Sur du vide. Des témoignages parcellaires, mensongers et toujours à charge. Pourtant, les renégats de Benghazi, eux, parlent de..20 000 morts. Sans vergogne, l’article du Figaro commence par ces mots:
« Les atrocités commises par les pro-Kadhafi visent à empêcher tout soulèvement dans la capitale.
Arrestations massives, rafles nocturnes, pillages, exécutions sommaires en pleine rue, consignes de viols données à haut niveau, disparitions en grand nombre, fosses communes: en l’absence de témoins étrangers, c’est un véritable drame humanitaire à huis clos qui serait en train de se jouer à Tripoli. »
Tout un programme avec in fine, après une description apocalyptique des « atrocités » de Kadhafi, c’est finalement le conditionnel qui nous accueille. Fichtre. Pourquoi donc pérorer ainsi alors que personne n’a les preuves de ce qu’elle avance ? Au départ, il y a eu les mots de Kadhafi qui sont devenues des paroles d’Évangile pour engager une guerre préventive. Aujourd’hui, ces accusations visent à demander à l’ONU le droit de tuer le leader libyen car, selon de nombreuses indiscrétions et sachant que l’homme est populaire, que dis-je, très populaire auprès de son peuple malgré la désinformation, sa mort, peut-être, pensent les Chancelleries occidentales, pourrait enfin décourager ses fidèles.
Les incantations des autorités françaises doivent aujourd’hui faire prendre conscience aux Africains qu’ils ne valent rien à leurs yeux, parce qu’ils sont désunis. L’humiliation faite à l’UA est un signe fort, une volonté de montrer qu’ils, les occidentaux, sont plus puissants mais aussi, ne respectent rien. Il faut bien sûr que, si d’aventure les voyous de Benghazi prennent le pouvoir, que tous les États africains mettent fin aux relations diplomatiques avec la Libye et que ce pays entre à l’UE. C’est leur place, ils n’ont rien à faire en Afrique. Ils souillent le continent africain.
Voici 3 mois que les populations de Tripoli ne dorment pas. Toutes les nuits, il y a des bombardements incessants. Détruire toutes les infrastructures d’un pays simplement pour faire partir un homme ? Non, au bout, tous ces efforts diaboliques seront récompensés. Après la guerre, le gaz, le pétrole ad vitam aeternam. Plus dure sera la chute !