L’ Homme,
Né mortel, il pense éternel, éternité.
Il construit des châteaux de cartes, des châteaux de sable,
Des forteresses en papier mâché.
A trop en vouloir,
Il oublie de contempler le ciel autour de lui,
Et les étoiles, brillants dans les yeux du (de la) bien aimé (e).
Un vent passe, emporte tout sur son passage,
Seul reste des traces, tout est à recommencer,
Il recommence tout pareil.
L’ Homme,
Veut amasser,
Engranger,
Tout prendre,
Tout garder,
Tout pour lui,
Et ne rien laisser,
Aux héritiers.
L’ Homme,
Se croit seul.
Seul maitre à bord,
Maitre de son être,
Maitre de son destin,
Maitre du monde.
Le temps passe, il ne veut pas le savoir,
Mais il le voit, en lui, et en toutes vies.
Il se lance alors, dans une danse frénétique,
Un tourbillon de folie,
Pour oublier sa condition,
Il crée des poupées de chiffons,
Leur donne des noms,
Des situations,
Des opinions.
Puis il joue,
Oubliant que c’est un jeu,
Il le prend au sérieux,
Et déclare la guerre à sa création.
L’ Homme,
Tiraillé en lui même.
Il a le désir de bien faire,
Il fait si mal parfois.
Il balance, tangue,
S’arrête, repart, louvoie,
Ayant du mal a garder le cap,
Sur la mer de la vie.