En avril, la Commission inter-américaine des droits de l’homme a déclaré que l’autorisation visant la construction du barrage de Belo Monte devait être suspendue jusqu’à ce que les communautés indigènes soient pleinement et dûment consultées – y compris en se voyant fournir dans leurs langues une évaluation exhaustive de l’impact du projet sur les droits humains et l’environnement – et que des mesures soient prises pour protéger le mode de vie des communautés volontairement isolées.
En outre, la commission a exhorté les autorités brésiliennes à adopter des mesures globales afin de prévenir la propagation possible de maladies parmi les communautés indigènes, en raison de la mise en place du barrage.
Mercredi 1er juin, l’agence environnementale brésilienne a donné son feu vert à la construction du barrage de Belo Monte sur la rivière Xingu, en Amazonie.
Les défenseurs de l’environnement, les communautés indigènes, des procureurs fédéraux et d’autres défenseurs des droits humains ont fait part de leurs vives préoccupations au fil des ans quant à l’impact potentiel sur les droits fondamentaux des communautés indigènes vivant dans la région.
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