Quelques 3000 personnes en Tunisie sont atteintes par la sclérose en plaques, maladie inflammatoire du système nerveux central, dont le traitement est très couteux.
Cette maladie, dont les origines demeurent méconnues, détruit la gaine de myéline dans le système nerveux central, engendrant plusieurs symptômes tels que des troubles visuels, sensitifs, urinaires
ou de la motricité.
Elle touche actuellement 2,5 millions de personnes dans le monde appartenant à la tranche d'âge entre 15 et 55 ans dont la majorité sont des femmes.
Dans la perspective de donner d'amples éclairages sur les dernières avancées en matière de traitement de cette maladie et de prise en charge des patients, l'Association tunisienne des malades de la
sclérose en plaques (ATSEP) a organisé, samedi à Tunis, une journée d'information, en présence de neurologues,
kinésithérapeutes, malades et leurs familles et des représentants des caisses de sécurité sociale et d'assurance maladie.
Mme Najoua Miladi, secrétaire d'Etat chargée des établissements hospitaliers, a salué les progrès accomplis par les neurologues tunisiens dans le traitement de cette maladie, indiquant qu'au cours
des dernières années d'importantes avancées thérapeutiques ont été enregistrées dans ce domaine et que plusieurs essais cliniques internationaux sur de nouveaux médicaments encore plus efficaces
sont en cours.
Elle a précisé que les patients tunisiens atteints de sclérose en plaques bénéficient, actuellement, des mêmes thérapeutiques que dans les pays développés, citant l'exemple de l'interféron qui,
malgré son coût élevé, est pris en charge par la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM).
Elle a ajouté que la sclérose en plaques constitue une des affections neurologiques qui soulèvent plusieurs problèmes, non seulement, médicaux mais également sociaux, professionnels et éthiques sur
lesquels il importe de se pencher en permanence et de leur apporter des solutions adéquates.
Créée en décembre 2005, l'ATSEP compte 400 adhérents entre patients et leurs familles et médecins.