OM : Dassier viré. Mon immense joie et celle de la masse.

 Marseille – Vox populi vox Dei !

La voix des sans voix, la voix du peuple donc celle de Dieu, a donc été entendue. Jean-Claude Dassier, le journaliste transfuge de TF1 qui avait remplacé son confrère Pape Diouf à la tête du club phare phocéen l’Olympique de Marseille, a été débarqué. Enfin, après 3 ans de présidence à la tête du club du sud de la France aux nombreux supporters à travers la France, le quidam rend son tablier.

Après une gestion calamiteuse de certains dossiers clés, celui de l’international sénégalais Mamadou Niang qui aimait l’OM plus que tout au monde, le départ abracadabrantesque du feu-follet Hatem Ben Arfa vers Newcastle, entre autres, on avait tout de suite compris que cet homme n’avait pas l’étoffe, ce charisme que des gens comme nanars, Diouf et consorts avaient fait montre, lors de leur passage à la présidence marseillaise.

Pendant 3 ans, Jean-Claude Dassier a géré cette équipe comme on va dans un souk libanais faire son marché du dimanche, ou à l’africaine, avec à la clé, une once de dictature et surtout un manque de perspective. Suivez mon regard. En 2009, lors de sa prise de fonction, Jean-Claude Dassier avait déclaré qu’il ne va pas gérer le club phocéen « à la libanaise ou à l’africaine ». Un grand homme je vous dis. L’OM n’avait pas besoin de cet amateur. A sa tête, il faut un vrai professionnel, et non une grande gueule aux formules adverbiales prêtant à confusion…

Selon certaines indiscrétions, c’est une victoire pour Didier Deschamps, qui, semblerait se réjouir de cette décision. En effet, il avait accusé la direction de ne pas suivre ses recommandations, surtout en matière de recrutement. Jean-Clause Dassier n’a pas tout perdu pour autant. Compte tenu du fait que son contrat courrait encore 1 an, il part avec un gros chèque.

Toujours est-il que, sur le Vieux-Port et les faubourgs marseillais, c’est tout le monde qui est satisfait. Que Jean-Claude Dassier retourne à ses classiques, l’OM a besoin d’un homme charismatique, pas d’un communiquant, rien qu’un communiquant.  Allez Dassier, droit à Paris !