Lettre (secrète) à un (mari) a(i)mant

Publié le 11 juin 2011 par Paumadou

Cette lettre a été écrite par la femme d'un honnête agriculteur, inventeur d'un outil révolutionnaire (breveté !) partie le vendre lors d'une foire agricole.
Cette lettre a été écrite par une femme moins honnête à son amant, détenteur d'un outil particulièrement efficace selon elle.

Il s'agit là d'une retranscription fidèle de la lettre manuscrite, elle contient donc des fautes et des inattentions, elle est un peu brouillon aussi (mais comme dirait son mari : elle ne sait jamais où donner de la tête ! Toujours à courir à droite à gauche !) mais délivre habilement les deux messages (comme dirait son amant : elle ne sait jamais où donner de la tête ! Toujours à courir à droite à gauche !)

Saurez-vous la lire ? (attention, le message pour l'amant est interdit aux mineurs et aux personnes sensibles)

Mon très cher et tendre petit
mari. Je suis bien arrivée à la foire du
cochon de Rostock. tu me manques
déjà. Ici, j'ai l'impression de perdre la tête.
Comme une folle, je cours à droite à gauche
Il y a tellement de choses à voir ! Et tant de stands !
Je vais de l'un à l'autre et je me donne du
temps et je n'y trouve pas de
plaisir. Mais, je suis tes conseils !
Je fais connaissance avec
des tas d'hommes et de femmes.
Il faudra sans doute qu'un bon mois de sommeil
me passe sur le corps
pour que je retrouve, un jour,
le plaisir et le goût de
la discussion.
Ton sensationnel outil
fait un tabac. Il semble qu'il
manque à la vie de salo-
niers. La plupart m'en commandent à la
pelle. Me manque tant
de temps pour en vendre plus !
"Ma petite chérie, ma pupuce !
Tu devrais te ménager un peu !"
Voilà ce que tu me dirais si tu
étais là : parce que je
n'arrête pas de me donner
toute entière à ton invention ! J'ai
envie de me coucher
dès je que rentre à l'hôtel. Et le matin, à peine le pied
sur le sol, pour travailler à ta
réussite, j'y vais avec entousiasme et
délicieuse envie de revenir
le soir les poches remplis de commandes.
"Couche-toi ! Que tu es vilaine petite gama-
ine de vouloir reste debout ! Tu es trop bu-
-ucheuse ! Il faut donc qu'on te punisse !"
Je ne peux pas m'empêche de
penser à toi et de me dire
dans mon for intérieur
"Oh, que je suis heureuse d'être
ta petite femme adorée !" Tiens, j'ai croisé
la plus belle chienne d'Allemagne !
Elle avait une fourrure toute douce,
j'ai pu caresser l'énorme tête de
ce saint-bernard pur race.
Cette bête, elle est gigantesque !
Au moins 1 mètre au garrot !
Je l'ai couverte de baisers aussi.
Elle était adorable et très
bien dressée. Contrairement à
notre petite Lassie qui est infernale avec
moi, ta chérie. Tu dois la punir sans
cesse. Bon heureusement, demain c'est
Relâche. Une journée de
repos bien méritée ! Car ici, c'est
l'enfer : cris et hurlements
des animaux (ils égorgent même des
porcs !) tu aurai du mal à ne pas être sale-
ment malade le soir à cause de l'odeur.
Oh ! J'ai eu une idée pour employer ton outil
et le rendre encore plus attirant :
Il pourrait servir à fourrer la dinde !
Je sais que ça à l'air loufoque, mais je t'assure que
ça serait la chose la plus surprenante de l'affaire !
Le petit plus qui ferait craquer le client. Bon, je te laisse
je vais aller me faire fouetter
les sangs sur la plage . Il y a un de ses vents !
à décorner les cocus !
On ne le croirait pas !
J'ai vraiment envie de rendre ton
invention populaire, tu sais ? je veux qu'on dise :
Incroyable ! Sensationnel ! Enorme !
comme disent les jeunes. J'ai croisé le plus long
saucisson sec.
du monde (record homologué attention !)
J'ai bien envie de me jeter
par la fenêtre en voyant toute cette bidoche
sur une si large et volumineuse
table. Et j'ai croisé Amélie, tu te sais, ma co-
pine. Elle m'a enfourné dans la bouche tant de
délicieux maracans que j'en suis malade. Ma
foi, j'ai joué les grosses
gourmande. Elle était déguisée en
truie. Je m'en suis fourrée à loisir.
Mon dieu, ici, c'est quand même un peu
le trou du cul
du monde, mais pardonne moi
ces mots grossiers, que tu prononces
ni n'entends jamais. Mais tu
me manques. Je te laisse,
je suis fatiguée. Au fait, je me suis
décidée pour l'avenir, je suis ton... Est-ce que
tu m'en voudra si on a une nouvelle petite bête ? Si tu
la veux, évidemment !
Allez, c'est pas tout ça, je tombe !
Je te laisse, je t'embrasse, te
couvres de tous les plus attentionnés
baisers. Je suis à toi,

Ta charmante petite femme et...
ta nouvelle petite chienne !
Bisous
xxx