"Il faut aimer les prunes", soupirait l'autre jour un blogueur (*).
Je le connais bien, ce blogueur, et je me disais "C'est bien fait pour ta pomme" : je ne suis pas méchant, je n'ai rien contre ce type, mais pour me faire rire, à "prunes", j'ai automatiquement associé "pommes".
J'aurais très bien pu me dire à la place : "Parce que tu es tombé dans les pommes".
J'aurais mieux fait car ce blogueur paraissait défait.
Mais la présence d'esprit, ce n'est pas moi.
Alors, à sa plainte de bloguer pour des cacahuètes, j'ai répondu par un grognement.
Pour qu'il continue à se lamenter puisque c'était ce qu'il souhaitait.
Mais il s'est tu, bon dieu que ce blogueur allait mal (et comme j'avais été aveugle).
J'ai donc risqué une réplique : "Mais en bloguant, tu te fais plaisir. Et le plaisir, ça n'a pas de prix".
"Non", m'a-t-il sèchement rétorqué.
"Non ?" (j'étais éberlué).
"Mon plaisir ne se niche pas dans les prunes".
(*) Il s'appelle Jojo, mais il préfère le taire.