Mouammar Kadhafi
Hillary Clinton, souvenez-vous, avait demandé à Barack Obama lors des primaires démocrates, de se retirer en sa faveur. Or, dans le même temps, l’actuel président américain avait dit, non. Pourquoi ? Simplement parce qu’il menait au score. Ce zèle, simplement parce que Barack Hussein Obama était….noir. Ce dernier avait répondu: « Comment peut-elle me demander de me retirer alors que je mène au score ? ». Aujourd’hui, à Addis-Abeba, elle demande aux pairs de Kadhafi de le lâcher mais, la vérité est ailleurs. Toujours dans sa folie douce, Hillary Clinton accuse la Chine de néocolonialisme en Afrique. Cette femme doit être internée d’urgence !
Tous ces trouillards qui dirigent les pays africains, ne soutiennent plus Kadhafi, même en sous-main, par peur. Alors, ce poker menteur d’Hillary Clinton est une nouvelle fois une forme de mépris des noirs, du noir et de l’Afrique. Alors que cette guerre contre la Libye est plus qu’illégale, nous assistons chaque jour davantage à une redéfinition de la résolution 1973 des Nations unies, triturée là, rabotée ici, tout ça, pour servir les intérêts et les basses besognes contre la Libye. Que dire des nigauds et des ennemis de l’Afrique ? Ils applaudissent.
Le seul leader qui pouvait les rendre fier, en Afrique, sans jouer les psittacidés de service comme ces sortes de caisses de résonance des maîtres occidentaux tels Wade and co, est là, debout. Et que trouve Hillary Clinton la cocue pour tenter de faire bonne figure alors que tout va mal pour les coalisés nazis de l’Otan ? Elle demande aux Africains de désavouer Mouammar Kadhafi:
« Je demande à tous les États africains de faire pression pour la mise en œuvre d’un véritable cessez-le-feu et d’appeler Kadhafi à quitter le pouvoir, à suspendre les activités des ambassades et à expulser les diplomates pro-Kadhafi ».
On croit rêver ! Le « je » très explicite montre bien qu’elle méprise les Africains. Elle ose parler, aujourd’hui, d’un cessez-le-feu que demande depuis belle lurette les Africains et que l’Otan refuse. Pire, l’homme à talonnettes, nain politique et nain tout court avait en son temps exigé que les militaires de Kadhafi rentrent dans leurs casernes. Pour se faire bombarder sans riposter ? Nous sommes dans ce cas d’espèce, dans un déni total de l’autre.
En d’autres termes, seuls les renégats de Benghazi ont le droit d’utiliser des armes mais, les pro-Kadhafi, non. C’est simplement gravissime et drôle à la fois, d’autant plus que c’est de l’ordre du surréalisme. Les coalisés demandent à Kadhafi de quitter son propre pays. Qui va demander à Sarkozy de quitter la France qu’il humilie de jour en jour ? Qui va juger Bush pour ses crimes en Irak ? Franchement, les pays ou les chefs d’Etat africains qui accepteront ce diktat de la secrétaire d’Etat américaine (ministre des Affaires étrangères), auront chosifié l’Afrique à un tel point que, finalement, je prendrais les armes pour me rendre à Tripoli, ce que devaient faire les pays africains. Chiche !
L’amateurisme d’un Sarkozy, la folie et les indignations sélectives d’un Bernard-Henri Botul Levy, conduisent la fameuse communauté internationale qui se prend pour un super-état dans une impasse sans nom où, il faut par tous les moyens légitimer un conflit. Ils ne savent plus à quels saints se vouer ? C’est tant mieux.
Hillary Clinton, pauvre cocue, tais-toi !