"Un jeune couple d’américains dont le mariage est prévu à l’automne se rend pour quelques jours à Paris. La magie de la capitale ne tarde pas à opérer, tout particulièrement sur le jeune homme amoureux de la Ville-lumière et qui aspire à une autre vie que la sienne."Je me plais à croire que Woody (ce cher cow-boy du cinéma) en grand francophile à la modestie égalant ses succès a du lire ma précédente critique à propos de We will met a tall dark stranger car toutes les imperfections de ce dernier manquent agréablement à l'appel! Les premières scènes sont belles de simplicité, un sourire mémorial se dessine sur tous les visages des anciens visiteurs de Paris, face à ces scènes du quotidien parisien. Déjà conquis, la musique totalement alleniste, y ajoute une touche de fraicheur et de gaité qui resterons tout le long du film...Par chance, la suite est loin d'être décevante. Les événements s'enchaînent naturellement, le scénario est très sympathique offrant ce fin mélange entre réflexions personnels, lieu commun et stéréotypes. Partant de la beauté intrinsèque de la capitale française, nous atterrissons dans la vie d'un écrivain apeuré et nous voilà en train de nous dépatouiller avec des considérations sur le sens de la vie. Et tout ça, bien sûr, à partir d'allusions au monde de l'Art (parfois plus subtiles que d'autres mais, somme toute, généralement compréhensible par le commun des spectateurs) amenées par des mises en abyme, un jeu de miroir et l'abolition des frontières spatiotemporelles présentés sur un plateau d'argent pelliculaire sans sourciller. Parce que c'est ça qu'on aime chez Woody Allen: sa capacité à mettre en scène le quotidien et sa rupture au moyen de situations incongrues qu'il n'est nul besoin d'expliquer ou de rationnaliser... Si vous aussi aimez cette touche de réalisme magique, ne vous privez pas de ce film pittoresque... ! Et piis peut-être aussi rien que pour voir Carla et Gad en figuration ainsi que la splendide (et non rachitique) Rachel Mc Adams qui est parfaite en américaine snob et élitiste.
Midnight in Paris
Publié le 15 juin 2011 par Naira"Un jeune couple d’américains dont le mariage est prévu à l’automne se rend pour quelques jours à Paris. La magie de la capitale ne tarde pas à opérer, tout particulièrement sur le jeune homme amoureux de la Ville-lumière et qui aspire à une autre vie que la sienne."Je me plais à croire que Woody (ce cher cow-boy du cinéma) en grand francophile à la modestie égalant ses succès a du lire ma précédente critique à propos de We will met a tall dark stranger car toutes les imperfections de ce dernier manquent agréablement à l'appel! Les premières scènes sont belles de simplicité, un sourire mémorial se dessine sur tous les visages des anciens visiteurs de Paris, face à ces scènes du quotidien parisien. Déjà conquis, la musique totalement alleniste, y ajoute une touche de fraicheur et de gaité qui resterons tout le long du film...Par chance, la suite est loin d'être décevante. Les événements s'enchaînent naturellement, le scénario est très sympathique offrant ce fin mélange entre réflexions personnels, lieu commun et stéréotypes. Partant de la beauté intrinsèque de la capitale française, nous atterrissons dans la vie d'un écrivain apeuré et nous voilà en train de nous dépatouiller avec des considérations sur le sens de la vie. Et tout ça, bien sûr, à partir d'allusions au monde de l'Art (parfois plus subtiles que d'autres mais, somme toute, généralement compréhensible par le commun des spectateurs) amenées par des mises en abyme, un jeu de miroir et l'abolition des frontières spatiotemporelles présentés sur un plateau d'argent pelliculaire sans sourciller. Parce que c'est ça qu'on aime chez Woody Allen: sa capacité à mettre en scène le quotidien et sa rupture au moyen de situations incongrues qu'il n'est nul besoin d'expliquer ou de rationnaliser... Si vous aussi aimez cette touche de réalisme magique, ne vous privez pas de ce film pittoresque... ! Et piis peut-être aussi rien que pour voir Carla et Gad en figuration ainsi que la splendide (et non rachitique) Rachel Mc Adams qui est parfaite en américaine snob et élitiste.