Après Popville en 2009, Anouk Boisrobert et Louis Rigaud ont récidivé en 2010 avec "La forêt du paresseux", toujours aux éditions Hélium, avec cette fois-ci le concours de Sophie Strady pour l'écriture du texte.
"Tout est vert, tout est vie dans la forêt du paresseux...." mais "Soudain, un bruit métallique résonne de l'extrémité de la forêt..." et nous allons assister en volume à la destruction du milieu de vie du paresseux pendant que celui-ci continue à dormir. La renaissance est traitée avec beaucoup de poésie visuelle et les lecteurs ressentent un vrai bonheur à la fin du livre. En effet, le personnage du paresseux qu'il faut chercher dans la jungle, qui continue son rêve paradoxal alors que tout disparaît violemment autour de lui suscite un phénomène d'identification émotionnelle à la situation.
Le traitement graphique est beau de simplicité, l’ingénierie papier astucieuse combine comme dans Popville des parties mobiles et fixes. Au final, un livre que l'on lit et relit en découvrant à chaque fois de nouveaux détails.
La création et l'ingénierie papier sont d'Anouk Boisrobert et Louis Rigaud, la mise au point est réalisée par Bernard Duisit, la conception graphique est pilotée par le studio graphique Les Associés réunis.
N° ISBN : 978-2-35851-0523