Magazine Journal intime

Suis-je vaccinée ad vitam contre les fastfoods ?

Publié le 18 juin 2011 par Anaïs Valente

J’ai maté Envoyé spécial l’autre jour, sur les fastfoods.  Ça n’a pas redoré le blason des Quick et autres Mac Do, après le décès de cet ado il y a quelques mois, suite apparemment à une contamination des sols.

Et le lendemain, savoir hier, après une petite marche bouffe-calories because grève des bus, je me suis offert un menu ok au Quick.

C’est nin gros un menu ok.  D’habitude, c’est juste bon pour moi.

Mais là, j’ai laissé la fin de mon cheeseburger d’été ou truc du genre et la moitié de mes frites.

Chais pas si c’est because le cheeseburger d’été, j’aimais pas trop (a-t-on idée de dire oui à un truc plein de sauce poivron quand on n’adore pas les poivrons), ou cette émission durant laquelle j’ai découvert que dans les fastfoods :

- on « nettoie » un instrument tombé sur le sol en le plongeant dans la graisse de cuisson

- on utilise de la graisse de cuisson noire

- on frit des bouts de poulet vert

- on recycle les salades en changeant les dates d’expiration

- on vend des hamburgers vieux de deux heures

- on nettoie les chiottes puis on cuit de la bidoche, sans se laver les mains entre les deux opérations

- sans oublier tout ce qu’on n’a pas vu…

Ça m’a rappelé que la dernière fois que je suis allée au Quick, avec Mostek, j’avais été dégoûtée de remarquer combien mes pauvres pieds collaient au sol, devant la caisse, et idem aux WC.  

Je me dis pourtant que c’est dans beaucoup d’endroits comme cela, même pire parfois.  Je me dis aussi, après avoir vu cette émission où on croit manger du « fait maison » alors que c’est de l’industriel sous vide réchauffé au bain-marie, qu’au moins les fastfoods ne nous mentent pas sur ce qu’on mange.

Mais ça ne m’a pas goûté, ce menu ok.

Alors, en rentrant, je me suis préparé une petite sauce à base de crème fraîche, de philadelphia thym miel, de ciboulette fraîche et d’un peu d’ail, dont j’ai nappé des pâtes fraîches mezzalune Buitoni, nouveauté en rayon, farcies de champignons.  C’était succulent.  Avec quelques champignons frais en bonus, ça aurait été nirvanesque.  J'y songerai next time. Ces nouvelles pâtes, plus chères que les Buitoni habituelles, me semblent bien meilleures, faut l’avouer.  Trop delicious, que c’était.

En dessert, une mousse au chocolat Côte d’or faite par bibi.

Voilà, ça, c’était bon.  Calorique, mais bon.

Comme quoi, rien ne vaut la bonne cuisine maison de la Mère Anaïs.


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